Moi, je n'ai pas d'alibi ! Si au moins j'avais les montres...
écrit par Emile le 26 novembre 2002 20:49:33:
en réponse à: Mégacasse au Musée de l'horlogerie de Genève : plusieurs millions de butin écrit par Guinness le 26 novembre 2002 16:35:54:
Blague à part, les voleurs ont pris presque toutes les montres sélectionnées pour le concours; donc des montres modernes même si certaines d'entre elles ont réellement une très grande valeur.
Mais surtout, ce sont des pièces historiques qui ont disparu. Le musée de Genève est très orienté vers le patrimoine et c'est dans ce sens que les pièces volée ont une inestimable valeur.
Tout ça pour des satisfactions totalement égoïstes. C'est franchement infect !!! :-(((
Tristement
Emile
>Revue de Presse - WorldTempus
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>Mégacasse au Musée de l'horlogerie de Genève : plusieurs millions de butin
>Article publié le 25 Novembre 2002
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>Ce sont des pièces extraordinaires, exactement 230 montres et objets de bijouterie, d'une valeur de plusieurs millions de francs, qui ont disparu du Musée de l'horlogerie, dimanche au petit matin. Il est exactement 5 h 26 lorsque la centrale police est alertée: une alarme s'est déclenchée dans la magnifique villa du XIXe au numéro 15 de la route de Malagnou. A leur arrivée, les policiers ont juste le temps d'apercevoir une VW Golf grise qui prend la fuite. A l'intérieur: quatre, peut-être cinq personnes. Une course-poursuite s'engage dans la ville. Mais les fuyards réussissent à disparaître dans le quartier des Eaux-Vives. Hier en fin de journée, ils n'avaient toujours pas été retrouvés.
>«C'est un coup extrêmement bien préparé», ne peut que constater Eric Grandjean, porte-parole de la police genevoise. Les voleurs se sont servis d'un camion à pont plat, sur lequel ils ont installé un tube en acier long de deux mètres. C'est avec ce dispositif dit «du bélier» que la porte d'entrée du Musée, blindée, a cédé. Le véhicule, qui avait été dérobé de même que ses plaques, a été abandonné sur les lieux.
>Vitrines saccagées en trois minutes
>A l'intérieur du musée, c'est un spectacle de désolation qui s'offre aux yeux, avec des vitrines sacca
>gées, des débris de verre jonchant le sol au rez-de-chaussée et au premier étage. Les vitrines, en verre sécurisé, ont été fracassées à l'aide de pieds de biche. Chrono en main, le cambriolage n'a duré que trois minutes.
>En août 2001, le Musée de l'horlogerie avait déjà été la cible des malfrats. Une quarantaine de
>montres - d'une valeur de 2 millions de francs - avaient été emportées. Certaines auraient été retrouvées.
>Hier toute la journée, la direction du Musée a travaillé à répertorier tous les objets manquants. Parmi eux, des montres présentées au public dans le cadre du Grand Prix de l'horlogerie, sponsorisé par la Tribune des Arts. Sur la cinquantaine de pièces, seules quatre n'ont pas été volées... La cérémonie, prévue jeudi à 18 h au Grand Théâtre, n'est pas pour autant remise en cause.
>Traque difficile
>Mardi dernier, la Tribune des Arts relatait dans ses colonnes la difficile traque aux montres volées. Essentiellement aux pièces anciennes. «Si les voleurs de ce type d'objets sont si souvent introuvables, c'est que, bien souvent, il s'agit de bandes professionnelles organisées qui viennent de l'étranger», expliquait un policier de Neuchâtel, un canton qui, l'an dernier, a connu trois cambriolages de ce type. Selon le policier, les montres quittent la Suisse. Un marché noir florissant existe en Italie mais les pièces peuvent tout aussi bien partir à l'autre bout du monde...
>Au Locle, une société vient de voir le jour. Lusema SA a recensé dans un fichier plus de 5000 montres volées. Le listing permet, notamment, de savoir si une pièce convoitée est «clean» ou non. Parfois, un prix singulièrement bas peut mettre la puce à l'oreille. Ainsi, une Breitling a été retrouvée sur le marché français un mois après avoir été dérobée. Elle provenait d'un cambriolage commis l'an dernier à Neuchâtel.
>La police genevoise recherche des témoins et notamment un couple qui promenait son chien aux alentours de 5 h 30. Tout renseignement peut être communiqué au 022 427 85 51 ou au 022 427 81 11.
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>Tribune de Genève / VALÉRIE DUBY / www.tdg.ch
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>«Une perte énorme pour l'horlogerie»
>Cäsar Menz, directeur des Musées d'art et d'histoire de Genève depuis 1994, est sous le choc. «Ils ont saccagé une vitrine après l'autre. Au rez-de-chaussée puis au premier étage. Une grande partie de la collection du Musée a disparu. Il s'agit d'une perte énorme - encore difficile à chiffrer - pour la grande tradition de l'horlogerie genevoise et suisse.»
>Pouvez-vous nous dire quelles pièces ont disparu?
>- «Essentiellement des montres des XVII, XVIII, XIX et XXe siècles. Egalement des automates des XVIII et XIXe. Les voleurs ont laissé les pièces imposantes comme la pendulerie. Les émaux de Jean-Etienne Liotard, de même que les miniatures ont disparu.»
>Le Musée est pourtant sous alarme!
>- «Bien sûr et le système a fonctionné. Mais comment faire face à un tel dispositif? Ils ont agi en trois minutes je vous le rappelle. Il faut une véritable intelligence criminelle pour réussir ce coup...»
>Ce type d'objets est-il facilement revendable?
>- «Je ne pense pas. Une grande partie de la collection est répertoriée, publiée dans des catalogues, des expositions à l'étranger.»
>Il doit donc y avoir des amateurs pour ces pièces!
>- «Je me pose la question!»
>Allez-vous publier les photos des objets volés?
>- «Bien sûr. Nous sommes en train d'y travailler, en collaboration avec la police genevoise.»
>Propos recueillis par V. Dy
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