Ben pour moi, c'est pas si simple....
écrit par Bruno le 03 octobre 2001 16:51:28:
en réponse à: Sondage écrit par jojopointcom le 03 octobre 2001 09:51:10:
Vous êtes prêts, ça va encore être long... désolé.
Quand j'étais petit, mais vraiment petit, mes parents m'avaient offert une montre style montre de plongée, en métal, mécanique et étanche. Certainement une Lip ou une Kelton, voire une Yema. Le souvenir de la marque est inscrit dans mon cerveau quelque part, mais seule l’hypnose ou je ne sais quoi saurait faire resurgir cela. J’ai bien tenté d’interroger mes parents, que pour mon plus grand bonheur j’ai toujours, mais c’est pareil pour eux, c’est loin.
Toujours est-il que cette montre, je la portais jour et nuit, sans jamais la quitter. Elle était belle et je la vois encore, les soirs de pleine lune : fond noir, des index, une lunette rouge avec les chiffres dessus et des aiguilles qui brillaient dans la nuit.
Puis un jour, à la Kermesse de mon école primaire (c’est vous dire à quand ça remonte) il y avait une montre à gagner : une Pulsar LED ! Si ! Je m’en souviens comme si c’était hier.
Bien sûr, je ne l’ai pas gagnée mais j’avais été très impressionné.
Alors que je déménageais pour des horizons professionnels meilleurs, pour mon papa, pas pour moi j’avais même pas dix ans, je changeais de copains et d’environnement.
Là, je découvrais une curieuse montre, sans aiguille et qui avait une petite lumière pour lire l’heure la nuit. La montre à quartz, digitale. Ce fut ma nouvelle coqueluche.
Ma première fut une Timex, achetée à La Redoute et qui remplaça la Kelton/Yema/Lip/je ne sais quoi à mon poignet. Elle sonnait les heures, donnait la date, le jour de la semaine, elle avait une alarme musicale etc. La classe quoi !
J’ai ensuite acheté de nombreuses montres à quartz, toujours plus sophistiquées, plus chères et plus belles.
Toutefois, il y eut quand même cet incident en 1986 : alors que je voyageais en Italie, à Florence, je suis tombé en arrêt devant une vitrine qui mettait en scène une Omega (ils avaient fait des Pulsar c’est pourquoi je connaissais la marque) qui était allée sur la lune, disaient-ils. Le décor était grandiose : un sol lunaire, une grosse planète bleue en relief à l’arrière, une maquette de Jeep lunaire (de chez Land Rover ;o)) et un petit bonhomme tout de blanc et d’or vêtu. Elle était grosse, c’était un chronographe, elle était belle mais putain ce qu’elle était chère ! Si mes souvenirs sont bons, elle devait valoir dans le 4000 FF. Une sacré fortune pour moi à l’époque. Si j’avais su… Bref, la montre mécanique trop classe était hors de portée, donc relayée au rang des trucs pas pour moi.Un détail qui a son importance me revient : vous savez quelle montre j’avais acheté à Florence ce même jour ? Ma dernière à quartz, celle que j’ai abandonnée le jour où j’ai mis le poignet dans l’engrenage infernal, 12 ans après.
Un beau jour de 1998 donc, j’ai sombré dans la maladie qui me ronge maintenant : la tictacomanie. Ce naufrage et ses suites sont exposés dans l’acte fondateur de l’accrodutictac. En y repensant, cette Omega n'est certainement pas totalement innocente dans cette affaire.
Amitiés,Bruno
Réponses:
- Sacré Bruno ! C'est pour quand la speedmaster ? vftp 04.5.2003 10:24 (0)