montre rosskopf
écrit par Ch. P le 28 juillet 2003 13:33:53:
en réponse à: Demande info sur montre rosskopf écrit par Stany le 28 juillet 2003 08:15:48:
petit article sur Roskopf
Des particularités techniques
En 1902, l’année de sa création, le Musée d’horlogerie a reçu en don la deuxième montre produite par Roskopf. Celle-ci était propriété du banquier de l’horloger. Conservateur adjoint du Musée international d’horlogerie, Jean-Michel Piguet en a présenté les aspects techniques.
Le boîtier en maillechort – alliage de cuivre, de zinc et de nickel imitant l’argent – témoigne déjà du souci d’économie de son concepteur. Le cadran est en émail. «Pourtant, il rêvait d’un cadran en papier carton», a souligné Jean-Michel Piguet. Roskopf avait même pris contact avec un fabricant de papier.
Ce sont les parties techniques qui sont les plus surprenantes pour l’époque. Le remontage au pendant – comme les montres actuelles – n’était alors utilisé que par la maison Patek Philippe. Quant à la mise à l’heure, elle se fait aux doigts au centre. Les aiguilles sont en laiton robuste.
Le mouvement est grossier. La décoration est absente. Il n’y a pas besoin de rubis. Encore un souci d’économie. L’échappement est à cheville. Avec le temps, il sera nommé l’échappement Roskopf. Par ailleurs, l’horloger n’a utilisé que deux roues, au lieu de trois habituellement.
Au total, la montre comptait 57 pièces constitutives, «contre 100 à 150 pour une montre habituelle de l’époque», a indiqué Jean-Michel Piguet. Ultime précision: Roskopf était un établisseur, pas un fabricant. «Une vingtaine de personnes et d’ateliers ont été nécessaire à la fabrication des montres Roskopf», a indiqué le conservateur adjoint du MIH. / dad
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