Re: Contradiction sans gravité
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écrit par Pierre le 07 février 2002 16:59:00:
en réponse à: Contradiction sans gravité écrit par Emile le 07 février 2002 15:21:19:
>En validant ma réponse, je tombe sur la vôtre.. diamétralement opposée.
>Je ne pense pas qu'on puisse comparer nos mouvements et déplacements quotidiens à ceux des astro-spacio-cosmo-nautes. En termes de variations d'accélération, on est à bord plutôt comparable à un malade alité ou une personne âgée.Bon, c'est un peu délicat de répondre, parce que je n'ai pas de mesure quantitative pour etayer mes propos. Juste des expériences personnelles. Il est vrai en effet qu'un astronaute aura naturellement tendance après quelques heures d'adaptation à ralentir ses mouvements au maximum pour éviter de passer son temps à dériver dans tous les sens. Mais cela concerne essentiellement les appuis, et pas les mouvements de bras ou de poignet: on peut, même en apesanteur, secouer son bras (pour mélanger une sauce par exemple) sans pour autant être destabilisé. De même, en appui sur les parois du véhicule pour avancer, on donne des petites impulsions des poignets qui sont un faible effort en regard de la masse d'un individu mais qui localement (c'est-à-dire au niveau du poignet) peuvent provoquer des accélérations significatives.
Bon, tout cela n'est pas très quantitatif. Le peu d'expérience que j'ai en la matière, je la tire de quelques vols paraboliques que j'ai pu faire à l'époque où le CNES les faisait dans une antique Caravelle. Dans les phases de micropesanteur (qui se repetaient toutes les deux minutes), mon sentiment de "porteur de montre" est que mes mouvements de poignet, répétés sur une journée, auraient été bien suffisants pour remonter une montre automatique. Mais ... ce n'est jamais qu'un sentiment, c'est vrai.
Voilà voilà, a plus,
Pierre
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