Re: (long, beaucoup trop)

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Ecrit par Pascal le 19 octobre 2000 14:20:40:

en réponse à: pour Bâle 2000 nous avions organisé, sous les hospices de Joël… ecrit par Alain le 19 octobre 2000 09:29:47:

Pour ma part, j’y ai été les 3 dernières années, ce qui ne relève pas de l’expédition puisque Bâle est distante de 20 km, ce qui, ceci dit, n’est une chance que pour le salon. En effet, le reste du temps, les Suisses (germanophones) sont des voisins plutôt encombrants, de l’avis général (et même de celui des Suisses... francophones).
J’ai été ébloui la première fois par le nombre de personnes du monde entier que cette manifestation attire et par la taille de certains stands, notamment celui de Breitling, le plus impressionnant, avec son look de hangar d’aviation dans lequel est suspendu le squelette d’ un véritable Spitfire.
La deuxième fois, j’avais pris mes repères et mon étonnement était bien moindre puisqu’on peut retrouver les mêmes stands aux mêmes endroits...
Ceci dit, on en prend plein les yeux mais on reste un peu sur notre faim à chaque fois. Les explications concernant les nouveautés sont inexistantes et seuls les professionnels dûment accrédités peuvent accéder au saint des saints, le pauvre quidam est tout juste toléré, le prix du billet étant calculé pour le dissuader de venir (45 FS = 200 balles !). Heureusement, je n’ai payé mon billet que la première année !
Cette année, j’avais prévu de faire un rapide saut, de rester une heure et de repartir mais après avoir posé des questions et fait des suggestions qui ont été considérées comme intéressantes par Nathalie Frésard, elle m’a demandé s’il m’était possible de revenir plus tard pour un rendez-vous avec M. Girardin (vice-président de Breitling) ce que j’ai accepté après m’être fait prier :-) .
J’ai pu alors franchir, dûment « badgé » devant les vigiles les portes pneumatiques du hangar sous le regard de plusieurs personnes envieuses à l’extérieur. Faut dire qu’ils en font un peu beaucoup chez B. !
Nous avons parlé à bâtons rompus environ 45 min alors que se trouvait-là Bertrand Piccard. De la manière d’améliorer certains modèles, la conversation a dévié sur l’aéronautique et le pilotage en général. Alors qu’il portait une Old Navitimer, il m’a assuré ne se trouver jamais en l’air sans Emergency et m’a même avoué que les B. étaient beaucoup trop chères pour que tous les pilotes puissent s’en offrir une ! C’est moi qui ai pris l’initiative de le quitter puisqu’à aucun moment, alors qu’il paraîssait très pris, il ne m’a laissé sentir que je le gênais. Sympathique personne...
Granges se trouvant à environ 40 ou 50 km de chez moi, je devrais peut-être leur envoyer un CV...
Et l’année prochaine ? Toujours la même chose, non, je n’irai pas ! C’est du moins ce que je me dis tous les ans...



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