Presse LVMH

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écrit par Charles le 27 mars 2002 06:43:15:

LVMH : Doublement des ventes prévu d'ici à 2005

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Le pôle montres et joaillerie du groupe français de produits de luxe LVMH, qui comprend notamment les horlogers neuchâtelois Ebel, Tag Heuer et Zenith, veut doubler ses ventes d'ici à 2005. Le chiffre d'affaires de ce pôle devrait atteindre alors le milliard d'euros.
Le pôle montres et joaillerie, constitué depuis fin 1999 après une rafale d'acquisitions, a réalisé en 2001 un chiffre d'affaires de 548 millions d'euros (822 millions de francs). Cette somme représente 4,5 % des ventes consolidées de LVMH.
En excluant les activités de production et distribution pour le compte de marques extérieures à LVMH, le chiffre d'affaires de la branche montres et joaillerie a totalisé 517 millions d'euros en 2001. Pour les seules marques de LVMH, l'objectif du pôle est "un cash-flow positif à partir de 2004" et "un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros, avec le périmètre actuel, à l'horizon 2005", a indiqué le PDG de la branche montres et joaillerie, Philippe Pascal.
"Nous voulons atteindre, avec des maisons prestigieuses et profitables, une position significative dans l'horlogerie et la joaillerie de luxe, en rapport avec la place de LVMH, numéro un mondial du luxe", a résumé M. Pascal. Après deux années de réorganisation, passant notamment par la montée en gamme des produits, "nous estimons avoir établi les fondations d'une croissance durable", a-t-il ajouté.
Le pôle montres et joaillerie comprend les firmes horlogères neuchâteloises Zenith, Tag Heuer et Ebel, les Montres Christian Dior, les maisons de joaillerie françaises Fred et Chaumet, ainsi que les stylos italiens Omas et une société commune créée avec le diamantaire sud-africain De Beers. La branche sera enrichie en 2002 d'une collection de montres Louis Vuitton.
A terme, le pôle veut dégager une marge opérationnelle de 20 % et un retour sur capitaux employés de 30 %. En 2001, sa marge opérationnelle a atteint 5 %, après un résultat opérationnel de 27 millions d'euros.

Lunettes de soleil
La montée en gamme des produits va s'illustrer notamment pour Ebel dans la haute joaillerie. Après dix ans d'absence, le fabricant chaux-de-fonnier va présenter une collection dans ce domaine lors du prochain Salon mondial de l'horlogerie et de la bijouterie de Bâle, du 4 au 11 avril, a indiqué Guillaume Brochard, patron d'Ebel.
"Ebel a une vraie légitimité dans la haute joaillerie depuis les années 1920", a-t-il ajouté. La commercialisation est prévue pour le "dernier trimestre 2002". Les montres seront fabriquées à la commande et leur prix de vente devrait être compris entre 30 000 et 150 000 euros selon les modèles.
De son côté, Tag Heuer, acquis en novembre 1999 par LVMH, se diversifie en lançant sa première collection de lunettes de soleil ou de vue, pour hommes et femmes.
"Après 142 ans d'existence, c'est notre première collection de lunettes. Nous ne voulions pas faire un produit de plus dans la lunetterie, mais arriver sur le marché avec quelque chose de nouveau et de pérenne", ont expliqué des responsables de Tag Heuer, soulignant que "les montres restent la priorité" de la firme horlogère.



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