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Extrait d'un article sur la Seiko Diver's 200m


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écrit par vapaanga le 11 octobre 2004 21:20:58:

Voici un petit extrait d'une revue de la Seiko Diver's 200m SKX007J. Il ne s'agit que d'un petit aperçu car la totalité de l'article sera proposé en exclu aux Seikophiles lors de la prochaine refonte du site par nos Webmas préférés (encore un grand merci à ces derniers pour le travail qu'ils fournissent tous les jours pour la communauté Chronomania!!! Il faut le rappeler régulièrement!). Je suis par ailleurs en train de travailler à compléter l'article en rédigeant un guide qui permettre aux néophytes d'acheter une Diver's par Internet. La question étant régulièrement posée sur le Forum, cela permettra une bonne fois pour toute d'éviter d'y répondre.

Bonne lecture!

cdt

Vapaanga


SEIKO
Diver’s 200m SKX007J

Introduction

Dans l’univers des montres bracelets, la montre de plongée est entourée d’une aura particulière. Parce qu’elle doit pouvoir affronter l’hostilité des profondeurs de l’océan, elle est souvent perçue comme la montre fonctionnelle par excellence. C’est au début des années 50 qu’apparaissent les premières grandes séries de ce type d’instruments. Avec le développement de l’exploration sous-marine et des sports aquatiques, la montre de plongée devient rapidement un modèle de référence dans le catalogue de nombreuses marques horlogères: la Seamaster pour Omega, la Fifty-Fathom pour Blancpain ou encore la Submariner pour Rolex. Seiko s’installe dans le créneau en 1965 en lançant sa première Diver’s, suivie en 1967 par IWC avec son Aquatimer.
Après 40 années de productions de montres sous-marines, Seiko a développé un véritable savoir faire dans la construction des instruments professionnels de plongée. Résultat de six générations successives de Diver’s, le modèle actuel a acquis une solide réputation autant auprès des plongeurs professionnels que des amateurs. Cette montre 100% manufacture est dotée de fonctions techniques vraiment attrayantes pour sa catégorie ainsi que d’un design caractéristique qui la rend unique. Par ailleurs, et ce n’est pas un mal, en ces temps où le prix des montres suisses atteignent des sommets dignes de l‘Himalaya, la Diver’s 200m est proposée à un prix vraiment très honnête. Seul hic: la Diver n’est pas un modèle disponible en Europe. A ce détail, on peut y voir un bien pour un mal: la Diver n’est pas une montre que vous verrez au poignet de tout le monde. Qui plus est, vous pourrez vous vanter auprès de vos amis d’être allé la chercher vous-même à Tokyo, Singapour ou encore Honk Kong, villes où les marchands de montres ont vu leur commerce électronique se développer à une vitesse fulgurante. Laissez-vous prendre par l’ivresse des profondeurs que produit infailliblement la Diver’s…



La Diver’s 200 m: une montre conçue pour les grandes profondeurs


De nombreuses marques n’hésitent pas à afficher sur le cadran de leur montre une résistance à l’eau de 100 m alors qu’en réalité celles-ci ne peuvent supporter la pression hydrostatique exercée par une telle profondeur. C’est qu’en la matière les normes de construction d’une montre dépendent beaucoup du cahier des charges du constructeur et des exigences auxquelles celui-ci est prêt à se tenir. Ainsi, de nombreuses montres ne sont pas testées en situation réelle mais à l’aide de caissons spéciaux qui simulent une pression mécanique. La capacité à résister à cette pression d’essai est souvent rendue sous la forme d’un « Water Resistant X bars » gravé sur le fond de la boîte ou sur le cadran de la montre. Il ne signifie absolument pas que la montre est étanche à X mètres. En fait, la pression d’essai à laquelle ces montres sont testées ne correspond pas à la réalité des profondeurs sous-marines. En effet, en milieu subaquatique, la pression s’accroît plus fortement à mesure que l’on descend en profondeur. Aussi la montre est soumise à une surpression qui n’est que rarement prise en compte dans les tests. Une montre qui affiche une résistance à l’eau de 10 bars dans les conditions spécifiques d’une simulation peut en situation réelle n’être étanche qu’à 40 mètres. De fait, de nombreuses marques reconnaissent la situation puisque dans les livrets d’utilisation qu’elles fournissent avec leurs montres, elles indiquent ce qu’il est réellement possible de faire avec le produit vendu. Seiko indique elle-même dans ses livrets que ses modèles WATER RESISTANT 10/15/20 BAR ne conviennent que pour prendre le bain ou pour la plongée en eau peu profonde. Pour la plongée avec bonbonne (scuba), Seiko recommande l’emploi de sa montre de plongée destinée exclusivement à cet usage.
En la matière, Seiko est un fabricant sérieux de montre de plongée depuis bientôt 40 ans maintenant. La marque nippone a produit un très grand nombre de modèles destinés à la plongée sous-marine parmi lesquelles la Seiko 600 m Pro Diver’s sortie en 1975. A l’époque, la marque nippone avait fait œuvre de pionnière en utilisant pour la première fois un matériaux nouveau dans la construction des boîtiers de montres-bracelets: le titane. Et ce bien avant qu’IWC ne sorte, en 1982, l’Ocean 2000, première montre de plongée en titane avec bracelet en titane intégré (lire sur ce point l’article américain Titans of the Deep de Carlos Perez sur www.timezone.com).
Donc impossible de remettre en cause le professionnalisme de Seiko en la matière: la Diver’s 200 m est bien une montre conçue et construite pour la plongée sous-marine. La qualité de conception et l’architecture de son boîtier en font une véritable montre destinée à la plongée en bouteille. Car la belle n’est toutefois pas destinée aux plongées en atmosphères complexes de type Hydrox, Héliox ou Hydréliox. Ces mélanges gazeux comprennent de l’hélium qui pourrait pénétrer l’intérieur du boîtier et faire exploser le verre lors de la remontée en surface. Pour cela, il faudrait que la Diver’s soit équipée d’une soupape d’échappement d’hélium comme sur la Seamaster 300 ou la Sea-Dweller ce qui n’est pas le cas.
La montre de plongée Seiko répond aux critères de la norme internationale ISO 64 25 qui définie les caractéristiques techniques auxquelles doit répondre une montre pour pouvoir être dénommée « Montre de plongée ». Voici les principaux critères:

1) L’inscription « Montre de plongée » accompagnée de la profondeur maximale.
2) Une lunette unidirectionnelle de mesure des temps graduée par tranche de 5 minutes.
3) Un indicateur du bon fonctionnement de la montre, ici représenté par l’aiguille des secondes.
4) Un boîtier résistant à une surpression d’eau, aux agressions chimiques de l’eau salée et aux chocs mécaniques et thermiques.
5) Un index luminescent lisible à 25 cm dans l’obscurité.
6) Une couronne et un fond de boîte résistants aux pressions extérieures.

Sur les autres critères de la norme ISO 64 25, lire l’excellent article disponible sur le site www.montresdeplongées.com relatif à l’étanchéité des montres.

Le boîtier et la lunette

Une esthétique subaquatique qui inspire fiabilité et robustesse

L’un des moyens les plus simples d’obtenir une résistance à de fortes pressions mécaniques est de jouer sur l’épaisseur de la boîte en acier. Or, il faut que celle-ci puisse rester de taille raisonnable tout en étant capable d’accueillir les autres parties de la montre telles que la couronne, la lunette, le fond ou encore les cornes. A ce niveau, Seiko réussit parfaitement le tour de main. Dans un boîtier de 43 mm de diamètre couronne comprise et de 12,5 mm d’épaisseur, la Diver’s intègre tous les éléments fonctionnels de la montre dans une esthétique très typée « subaquatique » et qui fait penser à un petit sous-marin. Autant le dire, la Diver's ne passe pas vraiment inaperçu.

Les tranches et les cornes

Contrairement aux tranches d’une Seamaster ou d’une Submariner, les tranches de la Diver’s sont de forme elliptique. Sur les précédentes versions, cette forme était encore plus prononcée. Elle confère à la montre un arrondi massif, d’autant que les tranches sont bombées et qu’elles dépassent légèrement de la lunette. L’angle qui relie les tranches de la montre aux cornes est biseauté et poli tout en longueur ce qui permet à l’acier de moins marquer à cet endroit assez sensible aux chocs.





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