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écrit par Baden le 11 novembre 2004 11:19:08:

en réponse à: on peut aussi faire le chemin a l'envers ... écrit par boub le 11 novembre 2004 10:37:53:

le prix d'un objet, si en theorie se construit en prenant la somme des couts directs de matiere, main d'oeuvre, auxquels on affecte des overheads comme recherche, etc... affecté ensuite d'une marge donne un prix de vente.

Ceci n'est pas mlaheuresement la realité. Un rpix de vente se base sur un marché.

Dans l'horlogerie, les prix montent de maniere importante. Pourquoi, on veut se donner une image luxe. Dans l'inconscient collectif, le luxe est cher, donc pour faire partie de la caste, il faut le payer.
Bien. Ces priyx n'ont rien de rapport avec le cout vrai d'une piece.

Ce n'est pas le cas partout. Dans mon domaine, l'industrie, c'est l'inverse, pour vendre mes produits, on fait le contraire. On essaie de voir quel est le prix marché, et on essaie de se caler dessus. Dans certains contrats, les concurents arrivent si bas, pour diverses raison politiques, d'image ou autre, qu'il n'est pas rare de faire des marges negatives. Et là, ou est la logique industrielle...
La logique est de dire, si je veux retrouver une marge positive, je vais voir ce qui se passe en production chez nos amis chinois, d'ou des transferts de productions au moin cher...

Dans l'automobile, je me rappelle, qque grosso modo, la partie la plus importante du prix de vente d'un vehicule, c'est le marketing, la pub etc...

Evidemment, la dessus, 19.6% de tva, n'arrangent pas les choses.

L'horlogeire, meme si elle se dit en crise, pratique a l'inverse des secteurs industriels standards. Tou est une question d'image. Leur cible n'est pas les joyeux bargeots des sites de montres, ce sont les gens qui veulent appartenir a une caste.

Baden


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