Entre un calibre de montre de femme et celui d'une montre d'homme de poche.
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écrit par ZEN le 22 décembre 2004 20:00:16:
Calibre 88
Calibre 106
Calibre Pocket 18-28
Quand on regarde ces calibres de 3 tailles différentes du plus petit au plus grand, on comprend ce qu'est un "concept mécanique". On voit ce qu'une filiation horlogère peut représenter et comment on peut décliner une conception mécanique. La communauté familiale de ces calibres témoigne aussi d'un savoir faire et du principe qu'on ne change pas une équipe qui gagne.
Traverser le temps ne se fait pas que du coté face mais aussi du coté pile. Des ponts anglés, des châtons, un empierrement de qualité ( pas nécessairement en surnombre) et la pratique d'un calibre, sa tenue au régalge, sa simplicité apparente ou sa complexité cachée, sa fiabilité sont autant de paramètres que l'on doit analyser, scruter, regarder.
Zenith n'était pas le seul dans cette position. Omega, Longines, Tissot, Jaeger puis Jaeger Lecoultre étaient autant de marques accessibles et manufactures jusqu'en 1972/1973.
Ensuite peu le sont restées . C'est le cas de Jaeger LeCoultre ou de ZENITH mais autour, ce fut un champ de ruines tant de marques sont restées collées par centaines sur le pavé quartz des années 70.
Aujourd'hui être manufacture est un privilège , une valeur ajoutée difficile, très difficile à rentabiliser. Souvenez-vous, il y a un an on se demandait après la cession par LVMH qui allait bien pouvoir racheter ZENITH.
Les chiffres de la marques et le renforcement du pôle horloger sont les signes que l'activité a retrouvé une certaine santé.
Que font les autres ? Ils essaient de redevenir "manufacture" . 2005 sera une année charnière avec des annonces certainement dès Avril ...Les calibres nouveaux arrivent.
c'est une question d'image et de pari industriel, ETA a raison d'arrêter la lvraison d'ébauches non terminées ...ça a dopé les vocations.
A+
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