Re: Achat d’une Rolex : bonjour l’ambiance (long) !
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écrit par chris le 19 janvier 2005 00:04:47:
en réponse à: Achat d’une Rolex : bonjour l’ambiance (long) ! écrit par Juridictor le 18 janvier 2005 18:15:42:
Ca doit dependre des villes, pour ma part je n'ai jamais eu le moindre probleme pour essayer des rolex, ni eu besoin d'attendre. Il faut dire qu'il est difficile de te faire poirotter devant un catalogue lorsque tu dis au vendeur "bonjour, je voudrais essayer tel modele"
>(Seynette juste pour rire)
>On ne cesse de le dire, dans ce forum et ailleurs aussi : « si tu as envie d’une Rolex, alors vas-y, n’écoute pas les gens qui critiquent et … FAIS TOI PLAISIR » ! C’est exactement le type de philosophie que j’aime entendre et, par suite, appliquer. Alors vendredi, j’ai voulu sauter le pas…
>En réalité, j’hésitai entre une Moonwatch phases de Lune et une Rolex (pas vraiment décidé s’agissant du modèle : sub, SD, GMT M II …). J’entre donc dans une première bijouterie, et fais part au maître de la maison de mon hésitation.
>Réponse : « mais bien sûr Monsieur, pas de problème, je vais vous montrer les Omega qui vous plaisent… »
>Visiblement, il avait dû n’écouter que la première partie de ma phrase … Ceci fait qu’au bout de cinq minutes, je me retrouvai devant un parterre de Speed, toutes aussi rutilantes les unes que les autres… J’en salivai, mais …
>Moi : « et vous pensez pas qu’une Rolex au poignet, ça m’irait mieux ? J’ai envie de changer un peu »
>Lui : « Les Omega sont très bien vous savez, et pour vous décider, la maison pour consent un petit pourcentage de bienvenue (NDLA : 480 € sur la phases de Lune, un vrai bonheur, presque une victoire !). J’insistai pour comparer plusieurs montres (dont la fameuse Rolex), et là, surprise : le bijoutier dégaine … son catalogue ! Les novices comme moi devront savoir désormais (car j’ai fait trois boutiques, et vécu trois comportements identiques) qu’il faut bien patienter une bonne vingtaine de minutes, voire plus, avant d’avoir le plaisir – que dis-je, le privilège ! – de porter une Rolex au poignet. Autrement dit, je saurai qu’il faut montrer patte blanche … Allez négocier un petit quelque chose après cette mise en scène (d’autant que les prix sont pareils partout et qu’ils jouent sur la rareté : « oui mais nous, ce modèle TRES RARE, on l’a ! ») !
>Puis cerise sur le gâteau : « Vous voulez ce modèle ? On va aller le chercher… Toutes nos Rolex ne sont pas exposées, vous nous comprenez, il ne faut pas exciter les convoitises ; vous savez comme sont les gens … » Je savais bien que la confiance venait de s’installer puisque j’avais 2 Rolex … à portée de poignet.
>- « et les Omega, vous les exposez bien, elles ! Elles ne risquent rien ? »
>Moue négative puis rictus moqueur et affranchi de notre professionnel : apparemment, on pouvait sans souci laisser une Moonwatch abandonnée sur un étal, parmi d’autres verroteries… Mais Rolex, méfiance, sauf si le client insiste !..
>Epilogue : Etat béat de celui qui est content (même en ayant payé plein pot), qui ne voit plus sa marque jadis préférée du même œil, et qui a décidé de porter des chemises longues … Ca va être sympa cet été !
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