Propos non horlogers
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écrit par Emile le 10 juin 2002 00:14:40:
en réponse à: Bon, puisque tu insistes, je voudrais mettre les choses au clair… écrit par Alain le 09 juin 2002 09:23:45:
Deux conditions à la pratique de l'humour 'ciblé'.
En premier, celui qui chatouille a
-l'obligation de respecter celui qu'il chatouille,
-le droit de chatouiller où ça chatouille mais
-l'interdiction de chatouiller ou ça fait mal.En second, il doit accepter la réciprocité; c'est-à-dire de se faire chatouiller lui-même!
Et très sérieusement, depuis que je pratique LPDM, j'ai pris nombre de fourires sous l'effet de chatouillis bien placés dont certains sont soigneusement archivés dans les articles. Et je n'ai jamais ressenti d'irrespect.
D'ailleurs je crois que l'une des qualité majeures du site est précisément sa capacité à explorer des genres très divers sans déraper.
Imaginez seulement que, dans le débat démocratique quotidien, nous arrivions à aborder les mille et une préoccupations citoyennes avec une même qualité et un même humour... ça mériterait le prix Nobel de la paix, non?
Ben quoi, il n'y a pas qu'aux montres qu'on a le droit de rêver...
>La dérision, le dérisoire, reste un moyen de survie dans un monde de plus en plus imbécile.
>On peut voir le fascisme partout, moi je vois surtout le triomphe général de la connerie (2000 ans d'occident chrétien pour arriver à Loft story, bien joué !).
>Grossir le trait c'est dénoncer. Les homos militants se sont emparés du mot pédé dans les années 80 pour se l'approprier, par dérision, et leur combat ma foi n'a pas trop mal réussit (n'avons-nous pas un maire de Paris et un ministre de la culture qui assument publiquement leur homosexualité, ce qui était proprement inimaginable il n'y a pas si longtemps.
>Quant à l'antisémitisme que tu dénonces, ce n'est qu'une citation de "la vérité si je mens" qui n'est pas écrit par un goy !
>Cela fait longtemps que l'humour sert d'arme de combat aux minorités, aux plus faibles…
>Les vrais racistes eux, n'en ont aucun. Comme les intégristes de tous poils.
>Quant à assimiler tout cela au vote Le Pen, et nous traiter de fascistes au passage, je trouve ça proprement insultant en tant que militant des droits de l'homme, fils de résistant et neveu de déportés.
>Alain
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