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Attention, swatch ne va pas cesser de fournir des mouvements...


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écrit par Bruno, l'accro du tic tac le 01 février 2005 21:49:23:

en réponse à: avenir horloger écrit par did le 01 février 2005 20:36:12:

Salut did,

... à ses concurents/clients.
Ils vont cesser de fournir des ébauches. C'est pas pareil !
En fait, les clients de ETA vont devoir acheter des mouvements finis, prêt à monter.
Fini donc l'achat d'ébauches brutes de décoffrage finies méticuleusement (ou moins) par les ateliers des marques.
Néanmoins, celà va ouvrir des portes pour certaines marques qui se trouveront alors dans une impasse stratégique.
Ceux qui avaient fait une politique industrielle de finir eux mêmes les ébauches, avec leur savoir faire, leurs ruses pour se différencier de leurs petits camarades se livrant au même exercice vont devoir trouver une autre voie.
Que peuvent ils faire ?
Plusieurs scénarios sont à envisager.
1) ils achètent les mouvements finis à ETA/Lemania et les emboîtent dans leurs montres. C'est ce qui s'est fait pendant des années où le même Valjoux 72 motorisait des montres légendaires, avec souvent pour toute spécialisation une signature du pont de chrono.
2) ils développent leurs propre mouvement (IWC par exemple s'est lancé dans l'aventure en se trompant un peu sur le devis car 10k€ le H/M/S, c'est exagéré... même avec 8 jours de réserve de marche, il était question que Tudor le fasse,...)
3) ils trouvent d'autres fournisseurs, asiatique (peu probable pour les marques qui nous intéressent), ou nouvel entrant, ou une manufacture ou groupe reconverti(e) (Zenith - pas gagné, c'est loin d'être leur politique, JLC/Richemont - pas les épaules... mais à suivre, Chopard, GO ...)

Je crois qu'il est de la responsabilité de chacune des marques impactées de se choisir une voie parmi les trois citées.
On peut faire des pronostic.
Moi, si j'avais les moyens et le courage, je crois que c'est le moment de refaire le coup de tonton Hayek et de monter une fabrique d'ébauches, avec des moyens modernes.
On se gargarise de la prétendue complexité de concevoir et mettre en production un mouvement, mais ce n'est qu'une question de moyens alliés avec quelques talents.
Aujourd'hui, avec des sous, des CAO et des ingénieurs, on est capable de concevoir des moteurs de voiture, d'avion, du fusée qui sont autrement plus complexes qu'un mouvement de montres. Mais ce n'est pas à la portée de toutes les maisons de montres qui sont lilipuciennes en termes de capacité d'investissement comparées à des Renault, Mercedes Benz, Snecma, Rolls Royce, Ford ou Toyota.
Mais un consortium...

Amitiés,

Bruno


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