Hypothèse intéressante (quoique...) ça me rappelle justement un bouquin (HS) ..
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écrit par Pandani le 02 février 2005 21:52:26:
en réponse à: La marque ZENITH aurait-elle survécu sans le El Primero... écrit par ZEN le 02 février 2005 13:18:43:
ça s'appelle "Le maître du haut château" de Philip K Dick.
et ça raconte la chose suivante : l'allemagne et le japon ont gagné la guerre (donc pas les alliés). Ils se sont plus ou moins partagés le monde. Les USA sont devenus une sorte de pays "satellite".
Et ça commence par l'histoire d'un mec, américain, qui tient une sorte de boutique de brocante, et qui reçoit des clients japonais venus exprès pour trouver des antiquités (des années 60 !) matérialisant l'époque du rêve américain (car bien sûr tout ça n'existe plus, puisque ces blaireaux de ricains ont perdu la guerre ...).
En fait la réalité est bien plus compliquée, mais on découvre ça plus tard dans le bouquin.ça fait très longtemps que je l'ai lu ce bouquin (20 ans ?) mais je me souviens encore de cette idée de départ épatante.
Tout ça pour dire que j'ai immédiatement fait le parallèle avec ton post :
- le quartz aurait gagné la guerre,
- et un gars (qu'on appelerait ZEN) vendrait à des mecs venus du pays du quartz des vieux machins mécaniques...arf !
:o)
>On est en 1962 et ZENITH veut pour le centenaire de la firme sortir un calibre chrono automatique intégré.
>En 1962, on ignore encore tout de l'arrivée du quartz qui n'est qu'un vague projet de laboratoire loin de pouvoir être intégré dans une montre.
>Lorsque le El Primero voit le jour en 1969, le paysage horloger a totalement été bouleversé.
>Les Suisses sortent en quelques semaines deux calibres chrono et Seiko le sien.
>Vers 1978,c'est le creux de la vague...le quartz a supplanté le mécanique et ZENITH cesse la production progressivement de ses El Primero stockés sans être vendus dans des cartons.
>les Américains qui se porteront acquéreurs de ZENITH voient dans la destruction ou la revente des machines un moyen de trouver de la trésorerie pour couvrir les frais que la propriété de la manufacture induit.
>La production s'arréte mais les machines ( essentiellement les étampes) ne sont pas détruites mais rangées par Charly Vermot.
>On ne réécrit pas l'histoire mais imaginons deux minutes que la suite ne se soit pas écrite de cette façon....
>Les étampes sont détruites et les Américains utilisent des calibres Citizen dans les montres ZENITH ( ne riez pas, ils l'on fait) la mode des montres mécaniques tend à reprendre et Zenith utilise des caibres ETA et Péseux ( il y en a eu aussi).
>Rolex cherche un calibre chrono mais Ebel est passé par les stocks de ZENITH et a tout récupéré.
>La marque se décidé à créer son propre calibre chrono et débauche chez ZENITH les derniers responsables du bureau d'études.
>Aïe !
>Les Américains veulent revendre mais un financier Manfredini constate que la marque est une coquille vide...il renonce.
>Les bâtiments de la manufacture sont revendus à bas prix car au Locle l'activité économique est limitée.
>C'est Swatch Group qui achète la marque qui sera fabriquée dans les locaux de Tissot ( Cf Certina, Mido....).
>Le calibre Elite n'est pas créé car ce sera du 2892 partout...
>Les Suisses n'auraient pas lâché ZENITH qui fait partie du patrimoine Suisse mais cette histoire est passée tout prèt de ZENITH et sans le El Primero , jamais LVMH n'aurait racheté et jamais la conquéte du haut de gamme n'aurait eu lieu.
>On en pense ce qu'on veut mais cette histoire est totalement singulière,unique à mon sens en horlogerie mais plus fréquente dans l'industrie.
>
>Un produit a sauvé une marque et mieux lui a tracé un avenir...
>A+
Réponses:
- Ce bouquin me rappelle aussi quelque chose... ZEN 02.2.2005 22:08 (0)