Episode a oublier mais montre a savourer ( proverbe chinois :-)) - trés belle ST
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écrit par FRANCOIS le 15 juin 2005 15:14:27:
en réponse à: STH m'a tuer : une petite histoire de restauration... (long et lourd) écrit par ed2007 le 15 juin 2005 14:36:48:
>Bonjour à tous,
>Mais pour commencer, un peu d'histoire :
>Le 15 juin 2004 :
>Tout démarre avec un message écrit par "thierry b" qui recherche des informations sur une Jaeger Lecoultre dans un mauvais état :
> demande d'infos...
>Le 26 juin 2004 :
>Ce même "thierry b" poste une annonce pour vendre cette montre :
> annonce...
>Je l’achète !
>Les photos sont un peu différentes suite au passage chez un horloger du vendeur : il a effectué un petit nettoyage et enlevé les pièces qui sont définitivement fichues. Pièces récupérées pour la forme auprès de cet horloger ardéchois.
>Le 4 octobre 2004 :
>Je poste un message pour signaler la fin d’une première étape dans la restauration de cette montre :
> restauration - 1ère étape
>Pour vous en épargner la lecture, un bref résumé des faits : j’ai confié la Jaeger Lecoultre en juillet à STH. Après quelques temps, il me dit avoir trouvé la personne qui a accès aux pièces JL et notamment à cette fameuse couronne de remontoir dotée d’un monopoussoir pour la correction rapide de la date.
>Je la récupère donc début octobre 2004 et, dès lors, seule la restauration du cadran reste à effectuer. les photos à cette période :
>
>
>Après des hésitations certaines sur la question, je me décide à lancer l’opération : j’amène donc la montre à STH pour qu’il démonte le cadran. Il garde la montre et j’amène le cadran fin novembre pour le faire restaurer.
>Je le récupère début février 2005 – l’attente est longue – mais il ne me convient pas ! La forme du chiffre « 1 » n’est plus la même, la mention « FABRIQUE EN SUISSE » a été remplacée par « FABRIQUE EN SWISS » et la mention « SWISS » a été ajoutée à 6h. La photo :
>
>Il repart donc pour être totalement refait à nouveau et revient la première semaine de mai 2005.
>J’en profite d’ailleurs pour remercier la personne – elle se reconnaitra - qui s’est occupée de toute cette opération ! Merci pour tout et notamment la patience...
>Le jeudi 12 mai 2005 :
>J’appele STH pour lui dire que je viens le lendemain pour faire remonter le cadran sur la montre : No comment.
>Le « vendredi 13 » mai 2005 :
>Je passe à nouveau un petit coup de fil pour me faire rafraichir sur les horaires d’ouverture de STH. M. Sibert me pose la question fatale : « vous avez bien pensé à prendre aussi la montre... »
>Ce à quoi je réponds non puisque vous l’avez gardé ! S’en suit une discussion de fous, le début du cauchemar, puisqu’il me dit ne pas l’avoir alors que je suis certain qu’il l’a ! Je coupe court et lui précise que je serai chez lui en début d’après-midi.
>Je déjeune avec 2 intervenants du forum et la pression monte toute seule.
>En début d’après-midi, je me pointe effectivement chez STH, visiblement mal luné, qui ne fait que répéter la même chose : il n’a pas la montre.
>Il m’explique alors une règle simple : si il a la montre, j’ai un bon (de couleur bleu) ; si ce n’est pas le cas, c’est qu’il n’a pas la montre. Manque de bol : il ne m’a pas donné de bon et je m’en souviens très bien !
>Je lui demande alors, un peu paniqué, de bien vouloir faire l’effort de chercher, allant même jusqu’à décrire le bracelet de merde en autruche réalisé chez Scarlett.
>Il me rappele en fin de ce puta*n de vendredi 13 pour me confirmer que, non, il n’a pas la montre.
>Je passe une soirée horrible, une nuit horrible, je me lève le samedi à la première heure, je me pointe chez lui, c’est fermé et c’est pire que tout : un week-end pourri s’annonce !
>Bref, tout le temps pour tout retourner dans ma tête et envisager toutes les solutions...
>Le lundi 16 mai 2005 :
>C’est le lundi de pentecote. Je travaille mais décide d’aller, par « surprise », chez STH où j’arrive à 13h30. Il est là, il m’ouvre.
>J’entame la conversation en affirmant encore que ce n’est pas possible, il a mal cherché, car la montre est forcèment chez lui. Je reste encore sympa à ce stade mais il me dit que je le « saoule » (j’emplois les termes de M. Sibert) et qu’à cause de la recherche du vendredi, il est obligé de travailler ce lundi !
>Devant le manque de coopération, le ton monte assez violemment et je pèse mes mots...
>Je lui propose alors gentiment la chose suivante : je lui laisse jusqu’à jeudi soir, le 19/05, pour chercher tranquillement, sans stress, la montre dans ses affaires. Si il la retrouve, tout va bien. Si il me confirme ne pas l’avoir, alors je la déclare volée chez JL et je porte plainte auprès de la police. Je me fais clairement menacant devant son manque de bonne volonté et de coopération.
>Il me dit que cela ne sert à rien d’attendre car il ne l’a pas. On calme un peu le jeu et je prends la peine de lui donner des photos, pour lui rafraichir la mémoire, et de décrire à nouveau le bracelet « just in case ». Je rentre au bureau...
>Je passe un coup de fil à un des intervenants du forum pour lui raconter l’évolution de mon malheur quand j’apercois un double appel de STH...
>M. Sibert me dit qu’il est « un con » (j’emploie à nouveau ses propres termes) et qu’il a retrouvé la montre. Ce sera les seules « excuses » recues car la suite ne sera que reproches pour mes menaces et mes méthodes de salaud.
>Il n’a en fait pas aimé le coup de la police, rien de choquant à mon sens voire plutôt quelque chose de normal dans un litige avéré...
>J’ai depuis récupéré la montre, qu’il s’est chargé de remonter avec une rayure sur le cadran à 10h en prime. Il m’a alors précisé qu’il ne souhaitait plus jamais travailler avec moi, sans blagues ?!?!
>Il a aussi oublié, dans ses reproches, de répondre à mes questions : que se serait-il passé si je n’avais pas été menacant et ferme ? Comment ne pas faire un lien entre mes menaces et le fait qu’il retrouve la montre ?
>J’ai la naiveté de croire que ce type est de bonne foi mais c’est juste un sale con qui m’a pris pour un gros pigeon.
>Conclusion :
>- il m’a totalement gaché le plaisir d’avoir fini la restauration de cette montre, voire il a flingué une partie de mon amour pour les montres, trop d’ennuis...
>- Si vous avez le courage d’aller chez lui, n’oubliez pas le bon de couleur bleue...
>- Et surtout : essayez de trouver directement le type qui fait les réparations à sa place...
>La photo finie (on ne voit pas la trace à 10h...) :
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>Allez bon courage pour vos restaurations !
>Amicalement, Erick
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