La Pandani box a encore frappé! Si j'étais m.Lee j'achèterais les droits...
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écrit par STEPH le 19. Août 2005 06:45:47:
en réponse à: Banzai ! La revue de ma Seiko Diver 100 Pepsi ... + écrit par Pandani le 19. Août 2005 02:33:56:
...des photos pour vendre 2 fois plus de Seiko!
Bon, à mettre très vite dans "ma montre à moi"!
Félicitations pour cette revue pertinente et superbement illustrée.
STEPH.>Hello les amis,
>A force de fréquenter ce forum et d'entendre parler sans arrêt des Seiko Divers, j'ai voulu moi même en essayer une.
>Oui, mais laquelle ? Diver 100 ? diver 200 ? Samourai ? Acier ou titane ?
>Je me suis dit : l'argument principal de ces Seiko étant le prix, essayons voir la moins chère, de toute façon elles ont toutes le même mouvement.
>Bon alors c'est parti pour la Seiko Diver 100. C'est vrai que ce n'est pas (contrairement à la Diver 200) véritablement une "Diver" au sens strict, mais elle a par contre l'avantage non négligeable, pour mon poignet de poulet, de ne faire "que" 40 mm de diamètre. Bref, beaucoup plus facile à porter.
>Il fallait néanmoins une touche de fun à cette "Manga-watch", j'ai donc choisi le modèle SKX033K2, autrement dit la Seiko Diver 100 "Pepsi" montée sur bracelet acier (et là j'ai merdé sur un point, mais nous y reviendrons plus loin ...).
>Je me suis mis en chasse, et je l'ai achetée sur eBay pour la somme ridicule de 78 Euros + 15 Euros de port assuré (?) (depuis Hong-Kong) soit 93 Euros au total.
>78 Euros la Diver 100 (Soixante dix-huit Euros, vous avez bien lu !), soit 40 fois moins cher qu'une Submariner, par exemple.
>Pour ce prix là, je craignais le pire ...
>Et voici ce qui est arrivé :
>
>Notez au passage le subtil camouflage adopté par mon vendeur pour éviter les frais de douane : ce paquet cadeau renferme un jouet en plastique d'une valeur de 20 $.
>Et ça marche, le jouet arrive en moins d'une semaine, sans frais ni taxes !
>La montre est intacte, elle tourne déjà (elle a du être secouée pendant le transport), par contre pas d'écrin ni de papiers, juste une vague étiquette Seiko avec la référence attachée au bracelet avec un fil ! (mais bon, pour le prix on va pas pinailler).
>Première impression donnée par le "jouet" :
>
>Une chose est claire : le fonctionnel prime sur la finition. Pas de chichis chez Seiko !
>Les aiguilles doivent indiquer l'heure, et force est de constater que ces aiguilles Seiko indiquent très bien l'heure. Difficile de faire plus lisible.
>Et en plus, ils se payent le luxe, chez Seiko, d'avoir créé un style propre, un genre de style "Manga-watch" où les traits sont ronds et exagérés.
>On aime ou on n'aime pas, mais c'est sûr qu'au début ça fait bizarre. J'ai mis quand même 2 ou 3 jours à m'habituer.
>
>Faut aimer le Luminova aussi. Il y en a tellement que même si la luminosité s'attenue rapidement, la cadran reste très longtemps lisible dans le noir.
>
>Observons plus en détail cette Seiko :
>La boite en acier fait 40 mm de diamètre (sans la couronne) et 12 mm de hauteur en comptant le fond et la lunette. Elle est polie façon "miroir", sauf sur le dessus des cornes où elle bénéficie d'une finition satinée.
>La couronne vissée (non signée) est protégée par deux épaulements.
>Le fond est également vissé. L'étanchéité annoncée est de 100 mètres.
>Le fond est relativement plat, et les cornes lègèrement incurvées vers le bas, ce qui assure un très bon confort et une bonne stabilité de la boite sur le poignet (en fait, elle se fait plus facilement oublier sur le poignet qu'une SUB, par exemple, dont le fond très convexe a toujours tendance à peser un peu).
>Donc, dans l'ensemble, la boite fait plutôt une très bonne impression.
>La glace est en verre minéral, non traité anti-reflet à l'extérieur (mais peut être à l'intérieur ?). Grace au contraste entre le cadran mat et les aiguilles et index, la lisibilité est en tout cas toujours excellente.
>Le cadran est d'une couleur gris anthracite vaguement bleutée, tirant quelquefois, selon l'éclairage, vers le mauve. Plutôt joli et bien coordonné avec la lunette "pepsi" bleue et rouge.
>Il ne faut pas trop s'attarder sur la finition des index cerclés et sur celle du double guichet jour / date. A nouveau, la fonction prime !
>La lunette bidirectionnelle, en revanche, a visiblement souffert du budget réduit alloué à la montre : trop épaisse et massive, de préhension très mauvaise, sans point luminescent à 12h (contrairement à la Diver 200), et même avec un petit peu de jeu dans la butée qui fait que selon le sens de rotation on peut avoir un petit décalage d'un tiers de graduation.
>
>Le fond vissé présente au centre un petit logo à double vague différent du logo "Tsunami" à simple vague des Divers 200.
>On note en haut à gauche la référence du calibre (le 7S26) et en bas le numéro de série.
>
>Car cette Seiko Diver 100 est équipée, comme toutes les Seiko Divers, du fameux calibre Seiko 7S26, à remontage automatique.
>Eh oui, il est possible de s'offrir une automatique, avec mouvement de manufacture, pour 78 Euros.
>Et en plus, il n'est pas ridicule ce mouvement Seiko : 21 rubis, 21.600 alternances par heure et surtout réputé pour sa robustesse.
>Il a aussi quelques particularités exotiques :
>- pas de stop seconde,
>- et pas de remontage manuel ... Ben non, si la montre s'arrête, on ne peut pas la remonter par la couronne. So what ? Et bien il suffit de secouer la montre pendant quelques secondes seulement et elle repart aussi sec !
>- outre la date, le guichet affiche le jour, mais la montre est bilingue ! (sans doute pour réduire encore les coûts de distribution). La mienne peut afficher le jour en anglais ou en italien (les deux langues sont alternées sur le disque "jour" et celui-ci saute de deux crans chaque soir pour rester dans la même langue). Les jours sont affichés en noir, à l'exception du samedi en bleu et du dimanche en rouge.
>La couronne tirée en première position permet le réglage rapide du jour (dans un sens) et de la date (dans l'autre sens) : très pratique.
>La deuxième position de la couronne met à jour l'heure. A noter qu'il n'y a pas de jeu dans les aiguilles lors de la mise à l'heure, ce qui permet aux maniaques de régler précisement la position de l'aiguille des minutes pile sur un index (quand la seconde passe à 12h). Je connais des mouvements suisses qui n'en font pas autant ...
>Mais vous allez me dire, tout ça est trop beau, pour 78 Euros seulement, il doit y avoir un truc !
>Oui et non. Nos amis Japonais de Seiko ont réussi à concevoir un mouvement mécanique simple, fiable et largement amorti par une production de masse depuis son origine dans les années 60.
>Bien entendu, on cherchera en vain toute trace de décor digne de ce nom sur ce mouvement :
>
>Notez quand même que le rotor est monté sur roulement à billes.
>
>Par contre, certaines roues semblent ne pas avoir été usinées, mais sortir carrément "brutes" d'une découpe à la presse. L'essentiel, c'est que ça marche.
>
>Et ça marche même très bien !
>Après dix jours d'observation, je constate que cette Seiko, qu'elle soit portée ou pas, y compris pour faire du sport, prend invariablement 8 secondes d'avance par jour. Pas mal.
>Il y quand même un hic sur cette Diver 100, c'est le bracelet acier. Là, je regrette un peu de ne pas l'avoir prise directement sur bracelet caoutchouc Seiko.
>A première vue, tout semble à peu près correct. Vu de loin, on dirait un bracelet Oyster, la finition satinée est plutôt réussie, et Seiko a poussé le vice jusqu'à imiter les pièces de bout pliée des Subs Rolex (non, je déconne !).
>
>A l'usage, ce bracelet est une catastrophe : IL ARRACHE LES POILS !
>Non pas parce que les maillons sont en tôle pliée, mais parce que les maillons et les axes (et les pièces de bout aussi d'ailleurs) sont ajustés de façon trop approximative, donc ça pince les poils entre les maillons.
>
>Vu de dessous, on voit mieux comment est conçu cet édifice bringueballant.
>Notez en bas à droite le système très particulier de fixation des maillons avec une sorte de goupille plate.
>NB : le gros clou que vous voyez tout en bas n'est pas fourni par Seiko. C'est pourtant le meilleur outil que j'ai trouvé pour démonter les maillons de ce bracelet. En appuyant avec sur les petits ergots et en poussant dans le sens des flèches, on arrive facilement à chasser les goupilles.
>
>Ce bracelet est, outre l'étanchéité, la grosse différence entre la Diver 100 et la Diver 200. En effet, les utilisateurs de Seiko Diver 200 du forum ne semblent pas avoir les mêmes problèmes (et la Diver 200 titane de Tiktak, par exemple, est équipé d'un bracelet à maillons massifs).
>Bref, comme indiqué plus haut, sur le bracelet j'ai merdé (mais pour 78 Euros ...).
>Et du coup je l'ai réglé pour rien ce bracelet. Je ne l'ai pas supporté plus de deux heures.
>Je l'ai remplacé par un bracelet caoutchouc du genre rustique.
>(NB : l'entrecorne fait 22 mm, donc ça peut limiter le choix).
>C'est moins joli que sur acier, mais ça fait beaucoup moins mal.
>
>Au final, je ne suis pas déçu du tout pas cette acquisition. La Seiko
>Diver a une vraie personnalité, c'est dans son style un modèle de design industriel, une sorte de 2CV de l'horlogerie qui remplit parfaitement son rôle utilitaire.
>Comme en plus elle a une date, je sens qu'elle risque de remplacer souvent à mon poignet mon Omega Dynamic Chrono pour toutes mes activités dangereuses.
>:o)
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