une alternative au Swatch group?


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écrit par Dominique le 01 mars 2006 14:05:32:

en réponse à: Mouvements Technotime ? écrit par Monsieurp. le 25 avril 2005 23:18:36:

Bonjour. Je sais que ce post auquel je répond date un peu mais l'information est assez récente. Alors...

AFP) - Une société suisse est venue ressusciter en Franche-Comté les savoir-faire oubliés utilisés pour la fabrication de montres mécaniques, des objets de luxe dont le coût peut atteindre de 1.000 à 1,5 million d'euros, en cas de pièce unique complexe.
Cette société exploite près de Besançon les connaissances anciennes, réinventées à l'aune des technologies nouvelles par des passionnés, pour alimenter un marché en progression constante depuis une dizaine d'années.
Il y a près de quatre ans, alors qu'il venait de reprendre une entreprise spécialisée dans les mouvements à quartz à Valdahon (Doubs), le Suisse Technotime Holding SA a voulu diversifier sa production. Il s'est rapproché de l'université de Franche-Comté pour la mise au point de machines de pointe permettant la fabrication du spiral, composant stratégique qui conditionne la précision de marche d'une montre mécanique.
"Dans les années 60, le laboratoire de mécanique appliquée réalisait des recherches en horlogerie pour l'industrie régionale. Quand celle-ci a périclité, nous nous sommes naturellement tournés vers l'aviation, l'automobile, les satellites. L'expérience et la sensibilité pour l'horlogerie se sont perdus", déplore Gérard Lallement, 69 ans, ancien directeur de ce laboratoire.
Ce passionné, qui venait de partir en retraite, a accepté de mobiliser son carnet d'adresses et sa mémoire pour répondre à la demande de Technotime. "Et je m'y suis remis à plein temps... J'ai pensé que cela pouvait créer des emplois à Valdahon", raconte le chercheur.
En toute discrétion durant plus de trois ans, M. Lallement a travaillé avec une petite équipe à l'élaboration de douze machines, nécessaires à la réalisation des spiraux. "Il fallait tout réinventer, en utilisant les technologies d'aujourd'hui", décrit-il.
Jean-Louis Heuga, ancien directeur des Spiraux Français, une entreprise aujourd'hui disparue qui a fabriqué jusqu'à 40 millions de ces précieuses pièces par an, s'est joint aux travaux. Il a retrouvé la recette de l'élinvar, alliage ferro-nickel constituant le spiral, dont l'ultime coulée en France datait de la fin des années 80.
Des start-up locales ont également été mises à contribution.
Et depuis quelques mois, les machines sont en fonctionnement à Valdahon, où Technotime emploie déjà une centaine de salariés dans les microtechniques. Deux doctorants ayant participé au programme "spiraux" ont été embauchés.
"Si nous parvenons à développer ce secteur, il y aura des emplois à la clé. Nous sommes actuellement en phase de pré-industrialisation et espérons à terme produire les composants pour quelques dizaines de milliers de mouvements mécaniques chaque année", affirme Marcel Gerber, un des dirigeants de Technotime.
Car si la montre à quartz a supplanté la montre mécanique, depuis une dizaine d'années cette dernière prend sa revanche. Elle est devenue un domaine prospère, en progression constante, bien que représentant seulement 1 à 2% de la production de montres.


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