Tranche de vie : mort et résurrection d'une collec (long et lourd !)


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écrit par JBa le 07 février 2007 11:51:06:

Bonjour,

je ne sais pas si je vous ai déjà parlé de l'incendie qui, l'année dernière, a détruit ma maison et par là ma collec de montres... ;-)

Sur un total de 15, seules deux ont été épargnées : celle que je portais au poignet ce jour là, ma Chronosport

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Et mon chrono Enicar Jet Graph, dont une aiguille déchaussée a permis de passer un moment chez l'horloger et donc d'éviter la catastrophe !

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A la suite de cet événement, je me suis mis en chasse pour retrouver certaines de mes chéries que j'avais perdues et que je voulais absolument retrouver (merci l'assurance !)

Et là, je dois le dire, la Baie est mon amie !

En effet, j'ai commencé par tromper ma frustration avec une petite Bulova à boite compressor comme je les aime...

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Mais ce n'était pas celle que je cherchais vraiment... J'ai donc continué à prospecter... et puis, finalement j'ai trouvé au bout de trois mois une Enicar Sherpa Super Dive comme celle que je regrettais amèrement. Vous la connaissez, elle vous est régulièrement présentée pour le Friday Wear

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Entre temps, j'ai pu vérifier l'indéniable supériorité du mécanique sur le quartz : on peut trouver des pièces détachées, refaire des cadrans, polir des boites, changer des bracelets... J'ai donc pu, sur la base d'épaves en piteux état, faire refaire à (presque) neuf deux montres que n'importe quel non initié aurait jeté sans arrière pensée...

D'abord une petite Eterna Centenaire Carrée, que je tiens de mon grand père

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Et surtout la Rolex Explorer II que m'a donné mon papa...

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Cette démarche est encore en cours, puisque j'ai reçu hier une Tissot Seastar T12 Visodate comme celle que j'avais avant, même si elle accuse plus son âge...

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Eu égard au piteux état de la boite elle est partie directement chez l'horloger pour un polissage, dont elle devrait revenir bien plus fringante !

Aujourd'hui, il me reste quelques montres en souffrance, qui font partie des épaves récupérées dans les décombres.

- Une Zénith De Luca fond blanc dont je n'étais pas peu fier mais que mon horloger ne veut pas tenter de réparer (l'acier de certaines pièces a chauffé, rendant l'intégrité de l'ensemble suspect... selon lui...). Quant à une réparation chez Zénith, elle se résumerait à un échange standard pour plus de 3200 euros... Devis refusé.

- Une Eterna KonTiki des années 60 (celle qui est présentée dans ma montre à moi), qui attend son heure dans un tiroir d'un autre horloger.

- Une Glycine Lagunare qu'il va falloir que je la confie un de ces quatre à l'importateur, puisqu'il s'occupe également du SAV et ne fournit pas les pièces... Bon, pour le mouvement (2824), cela ne poserait pas de problème, mais pour les aiguilles, le cadran et autres, c'est plus compliqué...

- Une Seko Divers' 200, qui attend juste que je rachète sa petite soeur chez M. Lee.
A ce sujet, je tiens à vous signaler que si le torture test connu de tous permet de vérifier que cette montre supporte d'être congelée puis dégelée à l'eau bouillante, elle supporte très mal le contact direct des flammes puis de l'eau des lances à incendie... :-)

Voilà. J'espère ne pas avoir été trop long, mais il me semblait intéressant de vous faire partager ma démarche de reconstitution d'un "fonds horloger", qui ne manquera pas de s'élargir petit à petit dans les mois et années à venir !


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