Une réponse qui en vaut une autre...
écrit par TempusFugit le 17 juillet 2001 22:04:41:
en réponse à: Petite question écrit par alex le 17 juillet 2001 15:00:33:
...Bonsoir à tous,
Effectivement le Breguet présentée est magnifique...AHHRRGHHH....une poussée d'AOC en prévision.
Pour ce qui est de la renommée de Patek, je tiens une histoire amusante d'un ami joaillier (de réputation internationale, je l'avoue...sans modestie), également amateur de belles montres, connaissant tout le gratin des bonnes maisons (existantes ou ayant existées), fichu caractère (il a viré de ses fournisseurs - qui font d'ailleurs tous le pied de grue devant son atelier - des marques comme Rolex, Patek, Baume et Mercier, Piaget...il a gardé, pour le moment, Zenith, Cartier, Blancpain...), merveilleux artiste de son Métier, d'un âge lui donnant le droit de porter certains jugements, parfait gentleman et conteur extraordinaire. Vous allez me demander de qui il s'agit. Ben non. Je lui dois, pour le moment un devoir de discrétion...et croyez moi, ce n'est pas faute de lui demander s'il accepterait que je communique ses coordonnées, un jour peut-être.Alors voilà...pour lui, appelons le Onésime, la renommée de la marque Patek est une histoire purement bidon : avant guerre (39-45) les célèbres marques horlogères helvètes avaient pour nom : Patek Ph. bien sûr, mais aussi Jaeger LeCoultre, Ulysse Nardin, Omega, etc etc etc...Nos amis ricains, pour Onésime et ses sources, ont toujours eu un complexe d'infériorité "historique" et tendance à rechercher "l'authentique". Or, le nom même de Patek Ph. avait, dans leur bouche une prononciation "trop top" (essayer donc de demander à un californien de prononcer Ulysse Nardin ou Jaeger LeCoultre...) et les montres étaint suisses, belles, précises et chères...donc...
Mais ce n'est là qu'une histoire d'Onésime qui s'est même permis (et çà j'ai pu le vérifier) de dire avec une distinction extrème au directeur du SAV de chez Patek qui lui faisait remarquer qu'ils étaient (eux, Patek) les numéro 1 en haute horlogerie, qu'il les considérait comme les numéro 0 du service rendu aux clients (il s'agissait en l'occurence d'un affaire de petite réparation d'une montre abimée par un client pour laquelle Patek demandait des délais et un prix astronomiques)
Cordialement vôtre,
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