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Eh bien, je refuse les vaccins au nom du principe de précaution…

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écrit par Alain le 19 novembre 2003 15:33:15:

en réponse à: Re: Mouais… écrit par Pascal II le 19 novembre 2003 15:14:21:

Ben oui, chacun ses paradoxes…
Une étude fort argumentée publiée il n'y a pas si longtemps (compte-rendu dans Sience et Avenir de l'an dernier) a démontré que les adjuvants (qui contiennent de l'aluminium) utilisés dans certains vaccins avaient des conséquence secondaires redoutables (du fait de la disparition de l'injection sous-cutanée au profit du "tout musculaire").
Ainsi les fameuses maladies musculaires, type sclérose en plaques, dont le développement était précipité par la vaccination contre l'hépatite… Tout le monde a toujours nié cette corrélation, ou argué du progrès formidable apporté par ce vaccin… Jusqu'au jour où Kouchner a interrompu la vaccination systématique au nom du principe de précaution :-)

Et que dire du BCG, charmant vaccin vivant atténué, qui ne protège contre aucune souche active actuelle de tuberculose et qui, pire encore, masque la présence de la tuberculose lors des tests de dépistage (si vous êtes vacciné le test sera nécessairement positif) ? Eh bien nous sommes le seul pays d'Europe où ce vaccin est obligatoire. Est-ce que l'on meurt moins de la tuberculose dans notre beau pays ? Non, bien sûr…

Autre chose.
Nous nous targuons d'avoir des maternités ultra-modernes, suréquipées, hyper-sécures (et de fermer les plus petites, celles à visage humain). Mais nous avons aussi un des taux de mortalité périnatale les plus élevés d'Europe. Pourquoi ? Parce qu'au nom du pricipe de précaution nous sommes les recordmen mondiaux de la césarienne, intervention chirurgicale sous anesthésie pouvant entraîner des conséquences secondaire sérieuses comme toute intervention. Plutôt que de laisser accoucher par voie naturelle, on préfère souvent "se couvrir"… et donc prendre des risques autrement plus graves (je pourrais écrire un bouquin là-dessus tant l'hypocrisie ambiante sur le sujet m'énerve).
Si votre femme accouche à la maison à la maison avec une sage-femme, on vous prendra pour un fou. Si elle est charcutée par un médecin pressé de passer à l'accouchement suivant, vous serez sage et précautionneux, c'est absurde !

D'ailleurs, plus la judiciarisation de l'exercice de la médecine progressera, plus la médecine sera faite pour les médecins, pas pour les malades. Tout le monde voudra se couvrir… Et cela sera légitime : Les étudiants en médecine ne veulent plus faire de la chirurgie par peur des procès !

Bon, j'arrête là car le sujet n'est pas simple et pas très horloger… Et il mériterait d'être argumenté d'une façon beaucoup plus détaillée.

Vive le Tritium libre :-))

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