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*** NOUVEAU : Tourbillon Zenith *** (long)


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écrit par Laurent le 10 décembre 2003 16:22:43:

Le titre est peut-être un peu racoleur... en fait il ne s'agit pas encore de modèles en vente, mais en développement.

Zenith se remet à faire des brevets, et ne fait pas que du marketing, ce qui est plutôt bon signe.

Deux demandes internationales viennent d'être publiées, l'une (WO 03/093907) portant sur un mécanisme de tourbillon, et l'autre (WO 03/093908) sur une pièce d'horlogerie à seconde foudroyante.

J'ai joint en photo les pages de couverture de ces deux demandes... (c'est un peu petit, désolé...), plus trois dessins évocateurs.





Les demandes ayant une priorité remontant à mai 2002, peut-être que ces produits seront prêts pour le prochain salon de Bâle (?)
A noter que Zenith ne s'est pas contenté d'un dépôt en Suisse, ce qui montre qu'ils attachent de l'importance à ces inventions.

Voici la description des deux brevets :

[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie mécanique pourvue d'un tourbillon.

[0002] On sait que, lorsque l'échappement d'une montre mécanique se trouve en position verticale, la gravitation terrestre accélère ou, au contraire, freine l'oscillation de son balancier, entraînant soit une avance soit un retard. Afin de compenser ces écarts de marche, Abraham-Louis Breguet proposa, en 1801, un organe régulateur exceptionnel, le tourbillon qui équipe maintenant des montres haut-de-gamme.

[0003] Dans un tourbillon, une cage mobile est entraînée par le barillet, au travers du rouage, à raison d'un tour par minute. Cette cage porte, en son centre, le balancier-spiral. La roue d'échappement est entraînée par un pignon décentré par rapport à l'axe de la cage, appelé pignon satellite, qui s'engrène sur une roue fixe. En tournant, la cage annule ainsi les écarts de marche de la montre.

[0004] Les constructeurs horlogers ont toujours cherché à montrer le mécanisme raffiné et prestigieux que constitue le tourbillon du côté cadran, doté à cet endroit d'une ouverture appropriée. Ce choix rendant difficile l'affichage de la date par un disque dans un guichet, les montres à tourbillon proposées jusqu'ici comportent généralement un affichage du quantième à l'aide d'une petite aiguille qui, d'un point de vue esthétique, fait concurrence au tourbillon, ou occupe alors une place qui pourrait être affectée à l'affichage de fonctions plus haut de gamme (réserve de marche, équation du temps, température, chronographe,...). Il est, par ailleurs, difficile de lire le quantième du mois lorsqu'il est affiché au moyen d'une aiguille, comme cela est le cas pour la montre <> commercialisée par la maison Blancpain.

[0005] La firme Audemars Piguet a développé une montre, appelée <>, qui est équipée d'un affichage du quantième dans un guichet. La solution retenue implique que l'affichage se fasse au moyen de deux disques, l'un des dizaines, l'autre des unités, ce qui demande une énergie importante et occupe une grande surface du cadran, empêchant l'affichage d'autres informations.

[0006] Les deux montres précitées sont décrites, par exemple, dans la revue <> No 6, mars 2001, éditée par l'AGEFI (Suisse).

[0007] La présente invention a pour but de proposer une pièce d'horlogerie à tourbillon qui peut fournir une indication de la date, ou de toute autre valeur souhaitée par le constructeur, sans occuper, sur le cadran, une place trop importante nuisant au tourbillon ou prenant la place de fonctions plus prestigieuses.

[0008] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie du type comportant une platine et, montés sur celle-ci, une base de temps formée d'un tourbillon comprenant une cage mobile en rotation apparaissant dans une ouverture pratiquée dans son cadran, et des moyens d'affichage d'informations horaires commandés à partir de la base de temps. Cette pièce est principalement caractérisée en ce que lesdits moyens d'affichage comportent un anneau mobile en rotation apparaissant dans l'ouverture du cadran autour de la cage du tourbillon, coaxialement à elle, et des organes d'entraînement de cet anneau .

[0009] La pièce d'horlogerie selon l'invention comporte encore les principales caractéristiques suivantes :

la cage du tourbillon est montée mobile en rotation entre la platine et une plaque additionnelle ;
cette plaque comporte des découpes laissant apparaître le tourbillon ;
l'anneau d'affichage est monté mobile en rotation à l'intérieur d'une rainure pratiquée dans la plaque additionnelle ;
cet anneau est associé à une roue dentée qui lui est concentrique et coopère avec les moyens d'entraînement ;
cette roue dentée coopère également avec des moyens d'ajustement manuel de la position de l'anneau d'affichage ;
l'anneau est maintenu en place par au moins une plaquette fixée à la plaque additionnelle et débordant dans sa rainure pour s'intercaler entre l'anneau et sa roue dentée ; et
l'anneau d'affichage est un indicateur de quantième.


[0010] D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, dans lequel:

les figures 1 et 2 représentent, vue de dessus en perspective, une partie de la pièce d'horlogerie selon l'invention, respectivement avec et sans son cadran; et
les figures 3, 4 et 5 sont des vues en coupe, respectivement selon III-III, IV-IV et V-V, d'une partie du mouvement destiné à équiper cette pièce d'horlogerie.


[0011] La pièce d'horlogerie illustrée aux figures 1 et 2 est destinée à afficher l'heure, la minute, la seconde et le quantième. Elle comporte, à cet effet, un mouvement de base 10 et une plaque additionnelle 12, fixée sur le mouvement de base 10 et destinée à porter certains composants, comme cela sera expliqué plus en détail en référence aux figures 3 à 5. Un cadran 14, fixé sur le mouvement de base 10 et pourvu d'une ouverture circulaire 14a, sert de référence pour l'affichage des informations horaires.

[0012] La marche de cette pièce est régulée par un tourbillon 16, visible au travers de l'ouverture 14a et monté pivotant sur le mouvement de base 10 et la plaque 12. Le tourbillon 16 comporte un tigeron 18 destiné à porter une aiguille des secondes.

[0013] L'affichage de l'heure et de la minute est réalisé, de manière classique, au moyen d'aiguilles qui n'apparaissent pas au dessin, respectivement portées par des mobiles 20 et 22, coaxiaux et disposés au centre du mouvement 10.

[0014] Le mouvement 10 comprend un bâti, formé d'une platine 24 et de ponts qui ne sont pas visibles au dessin. Ce bâti sert de support aux pièces mobiles du mouvement 10, plus particulièrement et de manière classique, au barillet, au rouage de finissage et au mécanisme de mise à l'heure.

[0015] S'il s'agit d'une montre automatique, le bâti peut, en outre, porter le mécanisme de remontage automatique.

[0016] La plaque additionnelle 12 permet l'adjonction de mécanismes assurant des fonctions complémentaires, en l'espèce un affichage du quantième. Elle présente une excroissance 26 prenant place dans l'ouverture 14a du cadran. Cette plaque est fixée et positionnée sur la platine 14 par des moyens non représentés, par exemple des pieds et des vis, sur laquelle sont disposés les organes des mécanismes complémentaires.

[0017] Comme montré sur la figure 3, le tourbillon 16 comporte une cage 28, montée pivotante autour d'un axe A-A, d'une part, sur un pont solidaire de la platine 24 et, d'autre part, sur la plaque 12.

[0018] Du côté cadran, la cage porte une assiette 30 portant le tigeron 18. L'excroissance 26 est percée d'un trou dans lequel est chassée une pierre 32 servant de palier pour le tigeron 18. De manière classique, un balancier-spiral 34 est monté dans la cage 28, pivotant autour du même axe A-A.

[0019] L'excroissance 26 de la plaque additionnelle 12 possède, autour de la pierre 32, des découpes 36 (visibles sur les figures 1 et 2) permettant de voir le tourbillon 16. La plaque 12 comprend, en outre, une rainure annulaire 38, d'axe A-A, ouverte côté cadran et servant de logement à un anneau de quantième 40 sur lequel sont reportés les chiffres 1 à 31. Cet anneau 40 possède, vers l'intérieur, une bague 42 sur laquelle est chassée une couronne 44 à trente et une dents apparaissant dans l'ouverture 14a du cadran.

[0020] Comme le montrent les figures 2 et 3, une roue centrale 48, entraînée à raison d'un tour en douze heures, engrène avec une roue intermédiaire 50 qui engrène, elle-même, avec une roue de commande 52 associée à un ressort 54 se terminant par un crochet d'entraînement 56 coopérant avec la couronne 44. Les roues 50 et 52 font un tour par jour.

[0021] Ainsi, est réalisé un mécanisme de quantième, de type classique, grâce auquel, chaque jour à minuit, le crochet 56, mû par le ressort 54 qui s'est préalablement tendu, fait avancer d'un pas la couronne 44 et donc l'anneau de quantième 40 entourant le tourbillon 16.

[0022] On se référera maintenant, plus particulièrement, aux figures 2 et 4 qui montrent la façon dont est réalisée la mise à la date correcte de l'anneau 40. Une roue 58 est liée, de manière classique, avec le rouage de mise à l'heure manuelle de la montre au moyen d'une tige de commande. Cette roue engrène avec un mobile 60 doté de six ailes coopérant avec la couronne 44.

[0023] Grâce à cette construction, la mise en rotation de la roue 58 à l'aide de la tige de commande permet au mobile 60 de faire tourner l'anneau de quantième 40 pour le mettre dans la position où il affiche la date souhaitée par l'utilisateur.

[0024] Pour terminer, on se référera aux figures 2 et 5 sur lesquelles apparaissent, disposées sensiblement à 120 DEG l'une de l'autre, vers l'extérieur de la pièce, deux plaquettes 62 fixées par une vis 64 sur la plaque 12. Chaque plaquette déborde, par son extrémité, dans la rainure 38 pour s'intercaler entre l'anneau de quantième 40 et sa couronne 44, qu'elle maintient ainsi en place.

[0025] La présente description a été faite en se référant à un tourbillon entouré d'un anneau indicateur de quantième. Il va de soi, cependant, que l'invention n'est pas limitée à l'affichage de la date et que l'anneau peut servir d'indicateur de toute autre information horaire dont le constructeur maîtrise bien la gestion.

[0026] Ainsi, est proposée une pièce d'horlogerie à tourbillon qui peut fournir une indication de la date, ou de toute autre valeur souhaitée par l'homme de métier, sans occuper, sur le cadran, une place trop importante


[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie mécanique dont le mouvement, possédant ou non un mécanisme de chronographe, est doté d'un dispositif d'affichage à seconde foudroyante.

[0002] Dans un tel dispositif, une aiguille de seconde effectue à vitesse élevée, au dessus du cadran, un tour en une, deux, trois ou quatre secondes, ce tour étant fractionné en plusieurs sauts.

[0003] Selon la construction adoptée dans l'art antérieur, l'aiguille de seconde foudroyante est portée par un mobile dont l'arbre comporte un pignon et deux étoiles superposées. Le pignon est en prise avec un train d'engrenage aboutissant à un barillet auxiliaire, différent du barillet principal du mouvement. L'une des étoiles est chassée sur l'arbre, tandis que l'autre est montée libre en rotation et coopère avec une roue de commande chassée sur l'arbre d'une roue d'échappement à ancre entretenant les oscillations d'un organe régulateur, l'échappement et l'organe régulateur (balancier spiral) étant, comme le barillet, dédicacés à la fonction de seconde foudroyante. Typiquement, la roue de commande porte 30 dents et l'étoile libre en porte 4.

[0004] Par ailleurs, les deux roues sont accouplées à l'aide d'une goupille solidaire de l'étoile fixe et traversant une ouverture oblongue circulaire pratiquée dans l'étoile libre. Cette goupille limite le déplacement de l'étoile libre afin d'éviter un blocage de la roue de commande.

[0005] Chaque fois que la roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une levée de l'ancre, la roue de commande immobilise l'étoile libre et la libère à l'oscillation suivante. Ainsi, pour une montre battant 14 400 vibrations, à chaque oscillation de son balancier, le pignon sur lequel sont montées l'aiguille et l'étoile fixe font une rotation d'un quart de tour. L'aiguille effectue donc un tour en 4 secondes.

[0006] Une description plus précise d'un tel mécanisme, particulièrement ingénieux, peut être trouvée dans l'ouvrage intitulé <> , pages 21 à 26, de François Lecoultre, Editions Horlogères 1951 (Suisse).

[0007] De telles réalisations sont, à l'évidence, particulièrement compliquées, coûteuses et encombrantes puisqu'elles mobilisent, notamment, un barillet, un échappement et un organe régulateur.

[0008] La présente invention a pour but de fournir un système d'affichage de seconde foudroyante exempt de ces inconvénients.

[0009] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie mécanique à aiguille de seconde foudroyante, comprenant un barillet, un premier rouage entraîné par le barillet et possédant une roue de minute et une roue de seconde, un échappement actionné par le rouage et un organe régulateur dont les oscillations sont entretenues par ledit échappement, celui-ci comportant une roue d'échappement qui effectue, par sauts, un tour par seconde, au plus. Selon l'invention, pour réaliser la fonction de seconde foudroyante, la pièce comporte seulement un deuxième rouage dont le premier mobile est monté sur l'arbre de la roue d'échappement et dont le dernier mobile est monté sur l'arbre portant l'aiguille de seconde foudroyante.

[0010] La pièce d'horlogerie selon l'invention présente encore les principales caractéristiques suivantes :

le deuxième rouage a pour fonction de transmettre à l'aiguille de seconde foudroyante le même mouvement de rotation que la roue d'échappement ;
la roue d'échappement effectue 1 tour en 4 secondes ;
l'organe régulateur oscille à la fréquence de 5 Hz, l'aiguille de seconde foudroyante effectuant ainsi 1 tour en 4 secondes, à raison de 10 sauts par seconde ;
le dernier mobile du deuxième rouage est concentrique à ladite roue de minute ;
l'un des mobiles intermédiaires du deuxième rouage est monté sur une bascule actionnable manuellement et susceptible d'occuper une position pour laquelle ledit mobile intermédiaire engrène avec ledit dernier mobile et une position pour laquelle le mobile intermédiaire n'agit pas sur le dernier mobile ;
un coeur de remise à zéro est monté sur l'axe portant l'aiguille de seconde foudroyante ;
ledit dernier mobile est le premier d'un troisième rouage assurant l'entraînement d'une aiguille de seconde chronométrée et d'une aiguille d'heure ou de minute chronométrée.


[0011] D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 représente une première exécution du cadran d'une montre chronographe à seconde foudroyante selon l'invention ;
la figure 2 est une vue partielle en coupe selon la ligne AA du mouvement de cette montre ;
la figure 3 est une représentation partielle de ce mouvement vu du fond ; enfin,
la figure 4 représente une deuxième exécution possible du cadran de la pièce chronographe.


[0012] La pièce d'horlogerie mécanique représentée schématiquement sur les figures 1, 2 et 3 est destinée à afficher, sur un cadran 10, l'heure, la minute, et la seconde du temps courant, mais également l'heure, la seconde et le dixième de seconde du temps chronométré ainsi que le quantième.

[0013] Comme le montre la figure 1, l'heure et la minute du temps courant ainsi que le dixième de seconde du temps chronométré sont affichées au centre de la pièce respectivement par de grandes aiguilles 12, 14 et 16. L'heure et la seconde du temps chronométré, ainsi que la seconde du temps courant, sont affichées respectivement à la position 6 heures par une petite aiguille 18, à la position 3 heures par une petite aiguille 20 et à la position 9 heures par une petite aiguille 22. Enfin, le quantième est affiché par un disque 24 apparaissant derrière une ouverture pratiquée dans le cadran à la position 4 heures et demi.

[0014] La particularité de cette pièce réside essentiellement dans la manière dont l'aiguille 16 affiche le dixième de seconde du temps chronométré en effectuant 1 tour en 4 secondes, à raison de 10 sauts par seconde. Les autres fonctions d'affichage étant classiques, leur description ne sera pas donnée de manière détaillée.

[0015] Ainsi que représenté sur la figure 2, la pièce d'horlogerie selon l'invention comporte, sous son cadran 10, un mouvement qui comprend un bâti formé d'une platine 26 et de ponts 28, servant, de manière classique, au positionnement des mobiles.

[0016] L'axe sur lequel est fixée l'aiguille de la seconde courante 22 porte une roue de seconde 30 entraînée, comme cela est connu, à raison d'1 tour par minute, par le rouage de finissage du mouvement. Cette roue est en prise avec le pignon de la roue 32 d'un échappement à ancre (non représenté en totalité) et effectue 1 tour en 4 secondes. L'échappement entretient les oscillations d'un organe régulateur constitué d'un balancier spiral (non représenté) oscillant à 5 Hz ou 36000 alternances, soit 10 alternances par seconde. Ainsi, la roue d'échappement 32 tourne en effectuant 10 sauts par seconde.

[0017] Comme représenté à la fois sur les figures 2 et 3, l'arbre de la roue d'échappement 32 porte, côté fond, une première roue 34 engrenant avec une deuxième roue 36 identique à la première et montée sur le même arbre qu'une roue 38 de plus grand diamètre. Celle-ci, qui effectue ainsi également 1 tour en 4 secondes, engrène avec une roue d'embrayage 40 montée sur une bascule 42, pivotant autour d'un axe 44 et actionnable par une roue à colonnes 46 commandée par un mécanisme classique de chronographe qui ne sera donc pas décrit en détail.

[0018] La roue à colonnes 46 permet de placer la bascule 42 dans deux positions. Dans celle qui est représentée à la figure 3, pour laquelle la fonction chronographe est enclenchée, la roue d'embrayage 40 engrène avec une roue centrale de chronographe 48 de même diamètre que la roue 38 et coaxiale aux aiguilles 12, 14 et 16. Dans l'autre position, non représentée, pour laquelle la fonction chronographe n'est pas activée, la roue d'embrayage 40 n'agit pas sur la roue centrale 48.

[0019] Ainsi, la roue 48 effectue également 1 tour en 4 secondes à raison de 10 sauts par seconde. Cette roue est fixée sur un axe 50 portant l'aiguille 16 qui permet donc d'afficher le dixième de seconde sur le cadran 10.

[0020] Comme cela est le cas pour tout chronographe, l'axe 50 porte un coeur 52 pour la remise à zéro de l'aiguille 16. De manière connue également, cet axe est, par ailleurs, au centre d'un mécanisme d'entraînement des aiguilles d'heure 12 et de minute 14 à partir d'une roue de minute 54 coopérant avec la roue de seconde 30 par l'intermédiaire d'une roue de moyenne non représentée.

[0021] Enfin, pour compléter la fonction chronographe, la roue centrale 48 constitue, de façon tout à fait classique, le premier mobile d'un train d'engrenage assurant l'entraînement de l'aiguille de seconde 20 et de l'aiguille d'heure 18. Bien entendu, l'affichage de l'heure chronométrée, réalisé par cette aiguille, peut être remplacé par un affichage de la minute chronométrée.

[0022] La présente description a été faite en se référant essentiellement à une pièce dotée d'une aiguille de seconde foudroyante à 9 heures et d'une grande aiguille de seconde courante. Il va de soi que d'autres réalisations sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi, par exemple, que comme montré à la figure 4, l'aiguille de seconde foudroyante 16 peut être placée à 9 heures et remplacée, au centre, par l'aiguille de seconde courante 22.

[0023] Ainsi est proposée une pièce d'horlogerie qui affiche la seconde foudroyante sans utiliser, notamment, un barillet, un échappement et un organe régulateur spécialement à cette fonction



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