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Petite histoire amusante d'une vente sur Strasbourg

[ chronomania.net - Les archives de l'ancien forum ]

écrit par Deniz le 22 mars 2004 14:46:15:

Petite expérience strasbourgeoise.

Je décide de vendre la montre à kuouartz de ma défunte môman.
Une Baume & Mercier, or avec plein de trucs qui brillent autour du cadran. une boite un peu rectangulaire.
oui, bon, ma moman, elle savait pas que c'est pô beau que quand ça fait pas tictac.

Bref. Dieu ait son ââme, mais il aura pas sa montre ! (très môôôvais, oui je sais)

Bref disais-je.

J'avais déjà essayé de vendre cette montre il y a qques années en prenant pourtant le temps, dans une échoppe spécialisée dans les bijoux et vendant accéssoirement qques montres.
Sans succès, la montre était trop chère, et nous étions en pleine crise boursière.

Je me décide ce Nöel, de la "brader", chez un antiquaire connu sur la place de Strasbourg faisant de la revente de montre anciennes.(non, il n'est pas sur une place, nouille !)
je lui montre l'objet (la montre) et nous partons sur un prix de 1000 euros. Bradé, mais il vaut vraiment mieux ca que rien du tout.

Il me recontacte, non, plutôt, c'est moi que viens au nouvelles en février, et il m'annonce qu'il a quelqu'un pour 800 Euros.
je donne mon OK.
l'acheteur devant passer samedi me dit t'il.
Heureux, je repasse la semaine d'après.

le vendeur l'a acheté, mais mon brocanteur n'a pas les sous sur lui.
il me propose de revenir à 16h30.
juste avant de partir en vacances, ca me chauffe un peu, mais bon.
Le buziness, visiblement, c'est comme ça. pas de facture, de la main à la main. on s'arrange. Ouais, bon pourquoi pas.

Je reviens donc à 16h30, il me propose 500 d'acompte, car le client n'avait pas plus, et me demande de revenir la semaine d'après pour le reste !!!!
Bon, dans deux semaines, lui dis-je, car je pars en congés.
Je prend fébrilement mon bifton de 500, et hop, au coffre, avec le reste de mon enveloppe à OHP, et les montres que j'ai à mettre à l'abri.
(pour ceux qui me connaisse pas, je mets tous les mois un bifton de 100 dans une enveloppe à OHP, cela m'abrite bien d'une CHI,mais cela est un autre sujet).


Deux semaines plus tard, j'appele,
- ah oui, je me rappele de vous, passez.
- je passe, vous avez les sous ?
- oui, oui, pas de problème.

Fier, il me montre un bifton de 500, et me demande si j'ai de la monnaie (j'étais venu pour récuperer 300, je vous le rappele)
Ben voyons, évidement que j'en ai, de la monnaie sur 500, tout le monde le sait.
je commence a chauffer légèrement, il voit bien que je n'accepte que moyennement sa manière de faire du business.
il me propose 250, qu'il a dans l'autre poche, et lorsque je lui demande timidement s'il pouvait retirer du liquide pour les 50 autres, il me retorque que sa carte a été avalée.
Il me propose de déposer les 50 autres chez mon horloger préféré dès mardi matin.
'tain, bon, ouais, bon, limite, limite, mais j'accepte, me disant qu'on se reverrait certainement le samedi suivant...
Mardi matin, je passe un coup de fil à mon horloger préféré pour le prévenir de l'éventuel passage de ce monsieur.

Le temps passe, tic tac tic tac.

J'appele l'antiquaire le vendredi soir pour le prévenir de ma visite le jour suivant.
- bonjour, je passe demain, préparez les 50, pas 300, et prévenez votre collègue, donnez lui les sous,les instructions, si vous n'êtes pas là.
- pas de problème, je prépare une enveloppe, la maintenant, là de suite.

Bien, confiant, je prend mon vélo le samedi, et je ne sais pas pourquoi, avec de quoi faire de la monnaie sur 500 !!!
'tain, ca n'a pas raté, le patron n'est pas là, et son collaborateur n'est pas au courant !!!. Pas d'enveloppe préparée.
Du bol, j'arrive au moment ou le jeune collaborateur a le patron en ligne pour un autre client (merci les portables) .

Je m'empresse de faire des signes pour qu'il lui demande ce qu'il en est.

Résultat, le jeune me sort un billet de 100. Je rappele que j'avais demandé que le patron prépare de la monnaie.

Vous l'avez compris, l'histoire se finit bien.


Ayant à présent tous mes p'tits biftons, je rentre chez moi, en passant pas le vendeur de journaux,
pour échanger mes p'tites coupures contre des billets plus gros (des 100 quoi).
Ben non, la débitante n'a pas de 100 ou 200, mais un joli 500 tout frais du matin, qui m'arrange au plus haut point.

Heureux
Voilà, la p'tite histoire, mon enveloppe à OHP est remplie avec la somme que je désirais depuis un certain temps.

Mais cela est une autre histoire...


Deniz.

ps : je ne cite pas de nom, car l'affaire ayant finaalement été faite, je laisse le crédit à ce commerçant qui a le mérite d'être le seul sur la place à proposer des choses interessantes.

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