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La rattrapante et la foudroyante de Zénith ....Où sont-elles passées ???


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écrit par ZEN le 02 mai 2004 13:52:34:

Si la rattrapante a bien été présentée à Bâle cf le post de joël de Toulouse ...La photo de Joël de Toulouse est à ma connaissance la seule de cette montre sur le net ...

En revanche ,pas de trace de la foudroyante .

Pourtant ,le brevet était sans ambiguité ...

[0001] La présente invention concerne une pièce d'horlogerie mécanique dont le mouvement, possédant ou non un mécanisme de chronographe, est doté d'un dispositif d'affichage à seconde foudroyante.

[0002] Dans un tel dispositif, une aiguille de seconde effectue à vitesse élevée, au dessus du cadran, un tour en une, deux, trois ou quatre secondes, ce tour étant fractionné en plusieurs sauts.

[0003] Selon la construction adoptée dans l'art antérieur, l'aiguille de seconde foudroyante est portée par un mobile dont l'arbre comporte un pignon et deux étoiles superposées. Le pignon est en prise avec un train d'engrenage aboutissant à un barillet auxiliaire, différent du barillet principal du mouvement. L'une des étoiles est chassée sur l'arbre, tandis que l'autre est montée libre en rotation et coopère avec une roue de commande chassée sur l'arbre d'une roue d'échappement à ancre entretenant les oscillations d'un organe régulateur, l'échappement et l'organe régulateur (balancier spiral) étant, comme le barillet, dédicacés à la fonction de seconde foudroyante. Typiquement, la roue de commande porte 30 dents et l'étoile libre en porte 4.

[0004] Par ailleurs, les deux roues sont accouplées à l'aide d'une goupille solidaire de l'étoile fixe et traversant une ouverture oblongue circulaire pratiquée dans l'étoile libre. Cette goupille limite le déplacement de l'étoile libre afin d'éviter un blocage de la roue de commande.

[0005] Chaque fois que la roue d'échappement s'arrête sur le repos d'une levée de l'ancre, la roue de commande immobilise l'étoile libre et la libère à l'oscillation suivante. Ainsi, pour une montre battant 14 400 vibrations, à chaque oscillation de son balancier, le pignon sur lequel sont montées l'aiguille et l'étoile fixe font une rotation d'un quart de tour. L'aiguille effectue donc un tour en 4 secondes.

[0006] Une description plus précise d'un tel mécanisme, particulièrement ingénieux, peut être trouvée dans l'ouvrage intitulé <> , pages 21 à 26, de François Lecoultre, Editions Horlogères 1951 (Suisse).

[0007] De telles réalisations sont, à l'évidence, particulièrement compliquées, coûteuses et encombrantes puisqu'elles mobilisent, notamment, un barillet, un échappement et un organe régulateur.

[0008] La présente invention a pour but de fournir un système d'affichage de seconde foudroyante exempt de ces inconvénients.

[0009] De façon plus précise, l'invention concerne une pièce d'horlogerie mécanique à aiguille de seconde foudroyante, comprenant un barillet, un premier rouage entraîné par le barillet et possédant une roue de minute et une roue de seconde, un échappement actionné par le rouage et un organe régulateur dont les oscillations sont entretenues par ledit échappement, celui-ci comportant une roue d'échappement qui effectue, par sauts, un tour par seconde, au plus. Selon l'invention, pour réaliser la fonction de seconde foudroyante, la pièce comporte seulement un deuxième rouage dont le premier mobile est monté sur l'arbre de la roue d'échappement et dont le dernier mobile est monté sur l'arbre portant l'aiguille de seconde foudroyante.

[0010] La pièce d'horlogerie selon l'invention présente encore les principales caractéristiques suivantes :

le deuxième rouage a pour fonction de transmettre à l'aiguille de seconde foudroyante le même mouvement de rotation que la roue d'échappement ;
la roue d'échappement effectue 1 tour en 4 secondes ;
l'organe régulateur oscille à la fréquence de 5 Hz, l'aiguille de seconde foudroyante effectuant ainsi 1 tour en 4 secondes, à raison de 10 sauts par seconde ;
le dernier mobile du deuxième rouage est concentrique à ladite roue de minute ;
l'un des mobiles intermédiaires du deuxième rouage est monté sur une bascule actionnable manuellement et susceptible d'occuper une position pour laquelle ledit mobile intermédiaire engrène avec ledit dernier mobile et une position pour laquelle le mobile intermédiaire n'agit pas sur le dernier mobile ;
un coeur de remise à zéro est monté sur l'axe portant l'aiguille de seconde foudroyante ;
ledit dernier mobile est le premier d'un troisième rouage assurant l'entraînement d'une aiguille de seconde chronométrée et d'une aiguille d'heure ou de minute chronométrée.


[0011] D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, sur lequel :

la figure 1 représente une première exécution du cadran d'une montre chronographe à seconde foudroyante selon l'invention ;
la figure 2 est une vue partielle en coupe selon la ligne AA du mouvement de cette montre ;
la figure 3 est une représentation partielle de ce mouvement vu du fond ; enfin,
la figure 4 représente une deuxième exécution possible du cadran de la pièce chronographe.


[0012] La pièce d'horlogerie mécanique représentée schématiquement sur les figures 1, 2 et 3 est destinée à afficher, sur un cadran 10, l'heure, la minute, et la seconde du temps courant, mais également l'heure, la seconde et le dixième de seconde du temps chronométré ainsi que le quantième.

[0013] Comme le montre la figure 1, l'heure et la minute du temps courant ainsi que le dixième de seconde du temps chronométré sont affichées au centre de la pièce respectivement par de grandes aiguilles 12, 14 et 16. L'heure et la seconde du temps chronométré, ainsi que la seconde du temps courant, sont affichées respectivement à la position 6 heures par une petite aiguille 18, à la position 3 heures par une petite aiguille 20 et à la position 9 heures par une petite aiguille 22. Enfin, le quantième est affiché par un disque 24 apparaissant derrière une ouverture pratiquée dans le cadran à la position 4 heures et demi.

[0014] La particularité de cette pièce réside essentiellement dans la manière dont l'aiguille 16 affiche le dixième de seconde du temps chronométré en effectuant 1 tour en 4 secondes, à raison de 10 sauts par seconde. Les autres fonctions d'affichage étant classiques, leur description ne sera pas donnée de manière détaillée.

[0015] Ainsi que représenté sur la figure 2, la pièce d'horlogerie selon l'invention comporte, sous son cadran 10, un mouvement qui comprend un bâti formé d'une platine 26 et de ponts 28, servant, de manière classique, au positionnement des mobiles.

[0016] L'axe sur lequel est fixée l'aiguille de la seconde courante 22 porte une roue de seconde 30 entraînée, comme cela est connu, à raison d'1 tour par minute, par le rouage de finissage du mouvement. Cette roue est en prise avec le pignon de la roue 32 d'un échappement à ancre (non représenté en totalité) et effectue 1 tour en 4 secondes. L'échappement entretient les oscillations d'un organe régulateur constitué d'un balancier spiral (non représenté) oscillant à 5 Hz ou 36000 alternances, soit 10 alternances par seconde. Ainsi, la roue d'échappement 32 tourne en effectuant 10 sauts par seconde.

[0017] Comme représenté à la fois sur les figures 2 et 3, l'arbre de la roue d'échappement 32 porte, côté fond, une première roue 34 engrenant avec une deuxième roue 36 identique à la première et montée sur le même arbre qu'une roue 38 de plus grand diamètre. Celle-ci, qui effectue ainsi également 1 tour en 4 secondes, engrène avec une roue d'embrayage 40 montée sur une bascule 42, pivotant autour d'un axe 44 et actionnable par une roue à colonnes 46 commandée par un mécanisme classique de chronographe qui ne sera donc pas décrit en détail.

[0018] La roue à colonnes 46 permet de placer la bascule 42 dans deux positions. Dans celle qui est représentée à la figure 3, pour laquelle la fonction chronographe est enclenchée, la roue d'embrayage 40 engrène avec une roue centrale de chronographe 48 de même diamètre que la roue 38 et coaxiale aux aiguilles 12, 14 et 16. Dans l'autre position, non représentée, pour laquelle la fonction chronographe n'est pas activée, la roue d'embrayage 40 n'agit pas sur la roue centrale 48.

[0019] Ainsi, la roue 48 effectue également 1 tour en 4 secondes à raison de 10 sauts par seconde. Cette roue est fixée sur un axe 50 portant l'aiguille 16 qui permet donc d'afficher le dixième de seconde sur le cadran 10.

[0020] Comme cela est le cas pour tout chronographe, l'axe 50 porte un coeur 52 pour la remise à zéro de l'aiguille 16. De manière connue également, cet axe est, par ailleurs, au centre d'un mécanisme d'entraînement des aiguilles d'heure 12 et de minute 14 à partir d'une roue de minute 54 coopérant avec la roue de seconde 30 par l'intermédiaire d'une roue de moyenne non représentée.

[0021] Enfin, pour compléter la fonction chronographe, la roue centrale 48 constitue, de façon tout à fait classique, le premier mobile d'un train d'engrenage assurant l'entraînement de l'aiguille de seconde 20 et de l'aiguille d'heure 18. Bien entendu, l'affichage de l'heure chronométrée, réalisé par cette aiguille, peut être remplacé par un affichage de la minute chronométrée.

[0022] La présente description a été faite en se référant essentiellement à une pièce dotée d'une aiguille de seconde foudroyante à 9 heures et d'une grande aiguille de seconde courante. Il va de soi que d'autres réalisations sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi, par exemple, que comme montré à la figure 4, l'aiguille de seconde foudroyante 16 peut être placée à 9 heures et remplacée, au centre, par l'aiguille de seconde courante 22.

[0023] Ainsi est proposée une pièce d'horlogerie qui affiche la seconde foudroyante sans utiliser, notamment, un barillet, un échappement et un organe régulateur spécialement à cette fonction





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