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Re: Les mots...


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écrit par Valéry Grancher le 06. Août 2004 15:13:03:

en réponse à: Les mots... écrit par TempusFugit le 06. Août 2004 12:32:51:

C'est une très bonne idée cet hommage à HCB, homme fascinant, il y a quatre ans ce fut une grande émotion en nos bureaux, quand nous avions publié "les européens": ses visites régulières avec martine franck son épouse malgré sa grande fatigue, ses exigences, son regard acerbes et pointu ...
Bref une rencontre étonnante un homme empreint de modestie assumant mal son génie et sa célébrité qui l'agaçait: il avait arrêté la photographie et voulait l'oublier voilà plus de trente années pour se consacrer a son premier amour: la peinture et le dessin....et supportait assez mal que l'on ramène à cette époque mais avait compris sur le tard l'importance de se rappeler, de publier et d'aider à la pérénité de son oeuvre photographique en fondant une fondation et mettant à disposition ses négatifs à l'agence magnum: Un grand homme tout simplement...
et bien effectivement son leica marque allemande que les SS utilisaient, il avait réussi à en faire quelque chose de son leica car aujourd'hui quand on pense leica on pense 'photo' et HCB .

he bien voilà tout est dit:
Les objets ne font pas les hommes, mais les hommes font les objets. Il avait fait de leica un mythe.
Mais Mussolini et hitler qu'ont ils fait de leurs montres ?
Leurs montres ont elle fait d'un hitler un hitler et d'un mussolini un mussolini?
Et quel intérêt ont ces dites montres sinon de leur avoir appartenues?
Et là justement cet intérêt fétichiste est il digne ? apporte t'il quelque chose à la connaissance de ces hommes et leurs actes? le fait de porter telles ou telles montres influerait sur la psychologie des hommes de pouvoir et sur leurs prises de décision?
il me semble que cette réflexion ne soit plus que scabreuse !

bref passons là dessus, encore j'aurais apprécié ce poste si il avait au moins parlé de toutes les montres, celle de churchill, d'eisenhower, de gaulle etc...

la seule allusion que j'ai lu de "de gaulle" c'est "micro" est venu dans le 2ème message agressif par ses termes: "ignorants" "limités". N'importe qui se serait évertué en douceur à démontrer le contraire de ce qui à priori aurait été compris, mais là on assiste à une réaction épidermique comme si un propos honteux pensé profondément aurait échappé malencontreusement...

et puis cette phrase:
"A propos le general de Gaulle, le general micro comme l'appelaient les anglais (certains comprendrons peut etre du moins j'ose l'esperer) " dans le 2ème message: cette information est elle nécessaire pour étayer une thèse? si ce n'est d'accoler le mot 'micro' à de gaulle dans un but précis qui serait de provoquer une réaction (les paranthèses sont là pour nous le faire comprendre)... et puis cette dernière phrase lapidaire et expéditive du premier message:
"Quoi qu'il en soit quelqu'un a t'il des informations sur la montre d'Hitler. "
qui somme toute résume tout le texte qui la précède (au sujet de l'intention de ce texte)...

bref vous l'aurez compris, tout cela quelque soit l'angle envisagé est parfaitement ininterressant.... et ne mérite même pas que soient convoqués dans ce débat un HCB ou un Kant....
au mieux les limbes de l'oubli seraient adéquat pour ce genre de post....

amitiés

Valéry Grancher

>...sonnent parfois creux et nous venons, à mes yeux, d'en avoir une magistrale démonstration avec les échanges de messages concernant les montres de messieurs Mussolini et Hitler.
>Savoir de ce que l'on parle et parler de ce que l'on sait n'est pas chose facile. Emmanuel Kant disait fort justement ..."qu'une obscurité bien étudiée donne souvent l'impression de profondeur et de fondamental"...méditons !
>...et ayons une petite pensée pour Henri Cartier-Bresson qui a trimbalé son "Leica" (tiens une marque allemande !) de part le monde et nous a offert des clichés inoubliables...comme quoi, si l'on peut se "payer de mots"...ou d'autre chose...l'autenticité est d'un autre monde.
>"Les c..., ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît...", dixit Lino Ventura et Michel Audiard : il n'y a pas de nationalité pour cela, pas plus que pour le talent ou le génie.
>Cordialement vôtre,



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