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C'est top bon, Neo !


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écrit par chronos le 25 novembre 2004 01:57:36:

en réponse à: l'article sur BRM... moi j'adore écrit par Néo le 24 novembre 2004 18:35:39:

>petit extrait choisi au hasard pour la mise en bouche:
>>"Nous ne pouvons pas refermer ce dossier sans vous livrer un dernier scoop : l’on murmure chez BRM que le patron serait prêt à travailler sur des montres dédiées au monde de la voile et à celui de l’aviation… Jusqu'où ira Bernard Richards ?"
>>jusqu'où en effet (et jusqu'à quand?)
>

>
>oui franchement j’adore... pas les montres qui sont franchement ridicules, j’ai fait l’effort d’en essayer qqs une…c’est impossible...non ce que j'adore c'est leur com... ça sent le rail a douze kilometres
>suite des morceaux choisis

>je retrouve chez Bernard Richards cette atmosphère magique d’endroit lourd d’empreintes personnelles, de nuits passées à travailler sur des projets fous, de larmes et de sueurs déversées pour aboutir peut-être un jour enfin, au rêve absolu.
>Là on marque un temps de pose, histoire de reprendre un peu son souffle
>Mais il ne s’agit pas là seulement d’un quelconque atelier de bricoleur aussi génial soit-il et c’est là que nous nous rapprochons de notre chère Suisse, Bernard Richards en plus d’être horloger est un maître de la mécanique de précision.
>Digne héritier d’une grande lignée d’horlogers (Richards Zeger),

>Comme chacun sait
>Aux blouses blanches et aux masques anti-poussière, Bernard Richards préfère la sueur et le cambouis. Il puise dans sa passion pour la compétition automobile et moto l’inspiration pour créer des montres au design rappelant farouchement l’univers mécanique et c’est ainsi que le premier prototype BRM voit le jour.
>


>c’est vrai pas de blouses blanches !

>
>De nombreuses nuits blanches furent nécessaires pour qu’en janvier 2003, ( ils devraient travailler de jour c’est bien aussi) un premier boîtier au design atypique, un cadran maison et un mouvement soient assemblés. Deux mois plus tard, cornes et finitions spécifiques sont venus achever l’idée que l’on se fait aujourd’hui d’une BRM
>Il fonde Bernard Richards Manufacture et lance aussitôt la construction de machines et d’outils spécifiques à la réalisation de ses montres

>Ben oui c’est sur que les machines qui existent déjà ne sont pas à la hauteur ;-)
>
>Usinage et terminaisons sont réalisés sans anglage ni cassage d’angles, exit cotes de Genève et autres fioritures, la production BRM est brute de machine, un simple passage à la toile émeri en guise de finition, voilà le secret du succès de la jeune marque.
>Ça c’est quand même un des plus beaux moment, la toile émeri, fallait y penser non ?
>
>Soulignons que Bernard Richards Manufacture est une manufacture au sens propre du terme.
>Ben voyons !
>
>Ici tout part d’une barre ou d’un bloc de métal brut, (toujours la fameuse barre de 6 mètres ) qui après avoir été travaillé et transformé par les magiciens (ça c’est certain pour faire un boitier à partir d’une barre de cette taille c’est magique) du Vexin deviennent multitude de pièces nécessaires à la construction d’une montre BRM, jusqu’aux aiguilles et aux boucles de bracelets (constituées de douze pièces contre trois dans l’horlogerie traditionnelle), tout ici est manufacturé maison.
>BRM, la marque que l’on s’arrache.
>MDR
>En 2003, une soixantaine de pièces ont quitté la manufacture ( ah quand même, si on retire les 49 montres distribuées aux pilotes et aux décideurs du mobde de la compétition, ça fait quand même presque 12 clients) pour être commercialisées par des distributeurs sélectionnés et triés sur le volet par Bernard Richards lui-même, qui prend pour point d’orgue de ne confier la distribution de ses créations qu’aux seuls revendeurs réellement passionnés par ses garde-temps.
>Sa meilleure publicité se fait aujourd’hui autour des circuits automobiles où les pilotes les plus renommés craquent littéralement pour les productions de la jeune firme française. Les BRM s’arrachent et il devient de plus en plus difficile d’en devenir l’un des heureux détenteurs.
>Ça aussi c’est grand, je veux bien aider ceux qui craquent pour cette merveille, il y a en a une vitrine complète dispo chez Didier Guerin à Boulogne
>Bon, je sais y a une liste d’attente... mais je suis inscrit

>La volonté de Bernard Richards est de ne pas tenter d’inonder un marché (voilà qui est raisonnable) sur lequel la demande se fait de plus en plus pressente pour ses productions et de continuer à commercialiser des montres d’exception en très petites séries. Une BRM doit se mériter ( je pleure) car elle est le fruit d’un labeur sans pareil et la récompense de son propriétaire tient également dans la rareté de l’objet qu’il arbore fièrement au poignet.
>Nous quittons Bernard Richards ravi d’avoir rencontré ce sorcier du vingt et unième siècle, qui a su le temps d’une journée ensoleillée du mois d’août, nous faire partager un peu de son rêve.

>Faudrait peut être arrêter la moquette , non ?



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