Il tape là où çà fait mal...
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écrit par Kfir le 27 mai 2002 08:11:06:
en réponse à: Alain, Glenn, FYL, Alain 2, Julien, Kfir , Cube et les autres... écrit par olivier le 26 mai 2002 15:04:14:
Euh… Commençons donc par quelques circonstances atténuantes.
Une montre est une mécanique à laquelle ont demande de fonctionner avec la seule énergie de l’inertie (dans le cas d’une automatique). C’est peut être l’une des réalisations humaines dans laquelle ont demande à autant de complexité mécanique de tenir dans un aussi petit espace. On se « satisfait » d’un écart de 6 secondes par jour (-2/+4 aux normes COSC), c’est à dire une fiabilité de plus de 99,993%, et surtout, on lui demande de bien vouloir fonctionner pendant des décennies voire plus (formellement d’ailleurs cela reste à prouver avec les mouvements récents !) sans jamais s’arrêter un seul instant entre des révisions théoriquement espacées de … disons 5 ans environ !
Je ne connais pas un fabricant de voitures de prestige qui ne reculerait pas devant la moitié de ce cahier des charges.
Cela étant, vos remarques ne sont pas hélas dénuées de fondement et c’est un euphémisme. Certes, ces mécaniques sont sensibles aux écarts d’humidité, de température, et aux chocs, mais elles ne sont a priori pas livrées par kangourou de la manufacture d’Alaska aux magasins de l’Equateur. Nous portons tous quotidiennement nos montres qui doivent ainsi être soumises à beaucoup plus de chocs ou de variations de températures et d’humidité que durant leur transport.
Or, je ne sais pas si beaucoup d’entre nous (ce n’est pas mon cas en tous cas), on vu soudain leur fidèle compagne toujours à peu près précise prendre brutalement plus ou moins vingt secondes après un passage au bain ou un choc un peu sec !
J’en déduis hélas, surtout en tenant compte en effet du fait qu’il existe tout de même des moyens de faire voyager très suffisamment confortablement du matériel (çà arrive tous les jours aux produits informatiques et en quantités infiniment supérieures), que des montres qui arrivent de la vente ou de la révision avec un tel écart présentent bien un défaut de régalage au départ. Evidemment, compte tenu du prix payé et des nombreuses dissertations des fabricants sur leurs procédures de qualité, on est quelque peu en droit de râler !!!
Pour apporter mon grain au moulin du débat, je précise que des incidents du type de celui décrit me sont arrivés tant avec JLC qu’avec IWC par exemple… marques « sérieuses » s’il en est (ou du moins « marketingement perçues » - ont dit « positionnées » comme telles).
Quand au prix de ces joujoux d’une manière générale, nous savons depuis de très nombreux posts et autres qu’ils sont loin de n’être constitués que d’horlogerie (canaux de distribution « luxe », pub et communication idem, packaging, marges, etc…).
Nous en revenons donc au fait que nous acceptons quelque part de payer des sommes délirantes pour de très beaux jouets dès que nous abordons les produits « de marque »… que finalement nous acceptons ce faisant d’en excuser de nombreux défauts et que le marketing ne fait pas des ravages que chez BP ou B&R… !
Et en plus on en redemande !!! :-)))
Allons en paix.
Kfir.
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