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SAV et restauration ... activités différentes....


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écrit par ZEN le 18 janvier 2005 22:56:36:

Un tas de marques ont leur propres SAV ou le sous-traitent à des société multimarques .

Pour les pièces de moins de 10/15 ans ça se passe le plus souvent assez bien.

L'affaire commence à se lézarder quand on ne parle plus de SAV mais de restauration.

Quand Breitling par exemple, échange un cadran de Navitimer 806 ce n'est plus du SAV mais de la restauration avec une démarche de faire fabriquer spécialement des cadrans à cet usage.

Quand votre montre a 30, 40 50 ans ou plus ou que vous envoyez un gousset on passe du SAV classique à une autre démarche.
Certaines marques ont parfaitement intégré que cultiver le collectionneur "rassure" ce même acheteur quand il passe à la gamme contemporaine et que par bouche à oreille, la clientèle ne peut que s'en réjouir.

D'autres marques n'ont pas eu ou n'ont pas cette démarche...Bien sûr elles ne refusent pas une montres mais remplacer un axe va couter 20 fois le prix de la montre ...

Il faut savoir que la restauration n'est pas rentable économiquement pour une marque. Elle la pratique pour des raison d'image. mais comme elle ne peut facturer parfois au coût réel elle perd trés vite de l'argent . Un horloger est plus "rentable" à la production qu'au SAV...

Je connais quelqu'un qui a acheté une épave d'IWC et l'a envoyée au SAV il y a quelques années...Pour le prix de la réparation, il a récupéré un modèle neuf sur proposition de la marque.

OMEGA pratique désormais la restauration...d'autres y viennent pour des raisons commerciales.

Mais pour le moment l'absence de certaines marques en ce domaine frise l'erreur d'appréciation...les collectionneurs le savent. Une grande marque ne peut y échapper.


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