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Petites histoires de calibres.


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écrit par ZEN le 22 janvier 2005 14:15:21:

Petites Histoires de calibres...

Certaines montres de poche(pas toutes) sont La source d'inspiration des horlogers en charges de mettre au point les calibres des montres bracelets.
des noms comme celui d'Henri Gerber qui fut au service d'OMEGA de 1929 à 1965 notamment en qualité de Directeur technique, Joseph Ory ,André Beilman ou Jobin ne nous sont pas très familiers moins en tout état de cause que celui de James Pellaton particulièrement pour les amateurs d'IWC.
On doit pourtant à ces horlogers énormément et les montres mécaniques à la moitié du 20ème siécle s'inspirent sous leur impulsion pour beaucoup des montres de poche.

L'idée était de réduire les tailles et en jouant sur toutes les cotes de refaire en diamétre réduit ce qui fonctionnait dans les goussets.

Bien entendu des adaptations étaient indispensables mais le savoir faire des balanciers compensés bimetalliques ou de conception des ponts est déjà souvent dans les calibres "ainés".

Jusqu'aux années 50, il est frappant de retrouver à l'identique mais en petite taille des architectures de calibres familiers des montres de poche.

C'est dans le contexte d'une recherche d'amélioration de concept et de course à la précision que naitra en 1948 le calibre 135 de Zenith sous la houlette de Jobin disciple de Pellaton ou le calibre 30T2 d'Omega sous la direction d'Henri Gerber.

L'histoire de ces deux calibres témoigne de la volonté des marques d'entrer en compétition, les autres compétiteurs étant notamment Longines ou Péseux avec le calibre 260 dont Ulysse Nardin reprit beaucoup du concept.

Le 135 de Zénith a exploité totalement l'idée d'un balancier à large diamétre et amplitude facteur de précision,et un système de raquetterie éprouvé sur le montres de poche.

Tous ces calibres de compétitions sont conçus pour réduire les frottements et bénéficier d'un confort de maintenance que regrettent aujourd'hui la plupart des horlogers.

Au plan de la conception, le calibre 260 de Péseux est certainement l'un des plus abouti avec le 135 de ZENITH.

La carrière de ces calibres de milieu de siècle fut courte à cause de l'arrivée des montres automatiques. Il n'y eut par exemple que 11 000 calibres 135 produits.
Les montres à remontage manuels connurent un cout d'arrêt au moment ou beaucoup de marques commençaient à développer les calibres à très haute fréquence, les 36 000 alternances dont le El Primero est au 21 ème siécle le seul survivant.
Longines par exemple commença à développer un calibre rectangulaire à remontage manuel et basé sur du 36 000 mais les marques commençaient aussi à connaitre des échecs de fiabilité notamment dûs à la lubrification des mouvements. Movado aida ZENITH à mettre au point son calibre de chronographe dont la gestation fut tout de même de près de sept ans.


ZEN





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