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Revue d'une Héritage Sovereign


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écrit par P@ul le 09. Août 2005 16:13:32:

En 2003, la Marque TISSOT a fêté ses 150 ans d’existence. Elle en profité pour sortir un certains nombres de modèles commémoratifs, sous l’appellation « Héritage ».
Il y eu plusieurs séries limitées, dont la 150 th Anniversary, la Lisboa et la série Héritage Sovereign,

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La gamme Tissot Héritage Sovereign comporte trois modèles

- Une version Coscée.
- Une version non Coscée, la mienne.
- Une version spéciale pour l’avènement de l’Euro comme monnaie unique.
Ce modèle a un cadran guilloché en grains d’orge mais pas de fond transparent.

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Le dessin de la montre rappelle celui des montres de poches ou plutôt des horloges de nos églises. Moi, quelque part, elle me fait penser au cadran de BIG-BEN à Londres.

En quelque sorte, une version simplifiée de la célèbre horloge et sans les cercles métalliques soutenant les verrières.

J’y retrouve les indexes en chiffres romains et ce double cercle autour des indexes.

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J’aime bien cette idée, car c’est un dessin qui privilégie la lecture de l’heure et le partage du cadran à hauteur des indexes.

Ils sont tellement grands, qu’on dirait qu’ils mangent le cadran.

Au delà de ce cercle, l’échelle des secondes avec un chemin de fer à demi ouvert vient compléter la lecture de l’heure.

Cette échelle des secondes reprend la numérotation complète 05 – 10 – 15 - … 55 – 60.

Coquetterie horlogère, le « 4 » romain est bien sûr inscrit avec 4 battons et non pas avec un bâton et un V, exactement comme sur nos horloges et nos campaniles.

Enfin, la numérotation des indexes saute les chiffres impairs et les remplace par un indexe que l’on peut prendre ou assimiler pour un bâton romain.
même taille – même police de caractères. Cela va dans le sens d’un allégement de l’ensemble

Le cadran est en argent massif et rhodié. Il reprend le logo Tissot, celui de l’ancienne époque, avec une écriture en italique et une barre du T qui couvre l’ensemble de la Marque.

On voit aussi sur le cadran la mention Automatic et Suisse Made au pied du cadran.

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La boîte est en acier brossé sur les cotés de la carrure et en poli miroir sur le dessus des cornes. Le bout des cornes comporte une petite patte au bout.

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La taille de la boite est de 40 mm en diamétre, 48 mm d’une corne à l’autre, le tout pour une épaisseur de 10.5 mm.

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La finition en acier brossé protège des nombreuses micro rayures qui peuvent arriver avec le port au quotidien.

L’impression est d’une montre de taille présente. Ce n’est pas une vintage en 33 mm ! Il faut donc un bon poignet pour la porter.

Les aiguilles sont en acier bleui et verni. Ce sont des aiguilles feuilles qui correspondent bien à la dominante classique de cette montre.
Le bleu de l’acier se révèle le plus souvent au soleil car il est très foncé. En photo, cela ne rend pas. Mais ça ce n’est pas nouveau.

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L’association du cadran en argent et des aiguilles bleues est une association qui donne toujours de bon résultat.

La lisibilité est très bonne en toutes circonstances.


La date, discrète est à 3 heures, fond blanc sur cadran claire.

Elle se distingue un peu car elle est à cheval entre le disque claire du centre du cadran et l’anneau qui laisse apparaître le l’argent massif du cadran.

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On peut remarquer, que dans un soucis de finition le trait intérieur qui souligne la portion en argent massif est prolongée pour contourner le guichet de la date.

Le mouvement est un Eta 2824-2, visible à travers un fond transparent.

Rien d’exceptionnel là dedans, mais tout de même l’assurance d’un mouvement sans problèmes ou sans soucis d’aucune sortes.

Et c’est bien ce que l’on demande à une montre. Surtout quand c’est une automatique.

On remarque au passage la numérotation de ma montre. C’est le N° 0336 d’une série limitée dont j’ignore le nombre d’exemplaires fabriqués.

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Le fond est non vissé ce qui est un peu dommage. Il est vrai que ce n’est pas une montre dite sportive. L’étanchéité est donnée pour 30 mètres.

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Le 2824-2 est en finition moyenne, avec côtes de Genève sur le rotor.

Pour mémoire la finition haute est seulement réservée aux mouvements Coscés, dont les ponts sont perlés.

Le rotor est signé, il reprend le nombre des 25 rubis du mouvement.

L’inscription est en anglais, en lettres et en chiffres pour ceux qui n’auraient par traduit Twenty-Five par 25.


La couronne est signée. Elle est plate et large.

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Je ne ressent aucune gène au porté, malgré la grande taille des 40 mm de la boite et la petitesse de mon poignet (16.5 cms).

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La boucle déployante est signée aussi.

La signature reprend le Logo Tissot en dépoli et en creux sur le brillant de la boucle.

Je très suis sensible à ce genre de détail de finition.

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Le bracelet noir est en finition « suiffé ». C’est … comment traduire cela ?

Je suppose qu’au départ c’est un bracelet verni dont on aurait décapé le verni pour lui donner un aspect mat proche de la suie de charbon ( ??? – seulement AMHA - ??? ).

Le résultat est visuellement excellent.

Le cuir reprend le dessins d’écailles de croco, ajoutant un peu à son image de montre classique.

Enfin, il est tout à fait agréable à porter.

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La présentation et le packaging est tout simplement somptueux.

Bien des marques pourraient s’en inspirer. La boite en bois de grande taille est en bois rouge du plus bel effet.

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L’habillage intérieur , de couleur en crème, fait ressortir tous les détails. Le toucher en est très doux. Est-ce du cuir ? Je ne saurais le dire.

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A droite de la montre, un compartiment que l’on soulève par deux petits rubans. Le couvercle du compartiment comporte un blason imprimé ton sur ton.

Ce blason fait très cossu dans le packaging. Mais je me pose des questions qu’en à son utilité dans la boite.
Quel est sa signification ? A quoi s rattache-t-il ? La documentation est muette à ce sujet.

La seule chose dont je suis certain, c’est que ce n’est pas celui de la ville de Le Locle, berceau de la marque Tissot.

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A l’intérieure c’est une peu plus succinct. Il y la garantie internationale, le mode d’emploi et un document en anglais décrivant la montre et le modèle.

La présentation des documents fait franchement “cheap” par rapport au reste. C’est peut-être le seul point où, semble-t-il, Tissot a fait des économies.

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Pour se rattraper de la mauvaise impression de la documentation, la sur-boite est printée du Logo sur le couvercle.

Et le fond de la sur boite estampillé d’un étiquette code barre pour le suivi de stock.


Les caractéristiques de la montre sont les suivantes

- Boite 40 mm Stainless Steel (40X48X10.5)
- Etanchéité 30 m
- Fond transparent
- Mouvement Automatique Eta 2824 – 2
- Date à 3 heures
- Boucle déployante signée
- Cadran en argent massif et rhodié
- Série limitée à … ? exemplaires
- Date rapide
- Blocage des secondes quand on change l’heure
- Possibilité de remonter le mouvement par la couronne
- Bracelet cuir – 20 mm X 18 mm

En conclusion, la Tissot Héritage Sovereign est une montre bien finie, avec les attributs d’une montre classique.

A savoir un cadran peu chargé et très lisible. L’association du cadran en argent massif et des aiguilles bleuies est d’un bel effet sous le soleil et la lumière.

Ce grand classique du genre est renforcé par des indexes en chiffres romains. Le mouvement Eta 2824-2 est visible à travers le fond transparent.

La boite a une forme très simple est presque intemporelle. Elle est tellement neutre que je l’ai comparée à ma Stowa Marine, leurs carrures sont très proches.

Avec ses 40 mm de diamètre, je ne l’a porte pas très souvent. Je lui préfère mes montres en 36 et 38 mm.

D’un style résolument habillé, elle reste passe partout sous une veste ou un costume. Elle n’accrochera pas comme une plongeuse avec sa lunette.

Elle n’est pas tapageuse comme certaine montre chic qui doivent montrer qu’elle brillent pour attirer l’œil et le chaland.


Dans mes regrets, il y les imprimés qui font mauvaise impressions ;o)). Il y le fond non vissé et le fait que le bracelet ne soit pas en croco véritable comme les versions 150 th Héritage.

Mais surtout, il y a la taille. Ou plutôt, je devrais dire la TAILLE.

Qui est-ce qui dit que cela n’a pas d’importance ? Moi, je pense que cela a toujours de l’importance ! Mon poignet de moineau rachitique ne suffit pas porter des montres en 40 mm.

Alors, ce sera ma seule raison de m’en séparer, un jour. Il est vrai que je ne la porte pas très souvent, lui préférant des montres de tailles moindres.

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