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Pour la MAJ ma revue de Cosmonaute 809!!!!!!!!!!!


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écrit par domi38 le 17 septembre 2005 21:22:37:

écrit par domi38 le 08 février 2004 23:40:50:


MA COSMONAUTE 809-4

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Lorsque je me suis mis à la recherche d’une Navitimer dotée d’un Vénus 178, j’avais dans l’idée de trouver un modèle acier à compteurs larges (plus esthétiques pour un amateur de Navitimer 7806 !
C’est durant cette quête longue et infructueuse que j’en suis venu à penser que, puisque je ne trouvais que des Navitimer 806 à petites zones, il pouvait être intéressant de choisir une Cosmonaute qui s’accommoderait très bien de cette particularité du fait de son tour de cadran plus chargé.
Et c’est alors que je me suis rendu compte que les Cosmonautes étaient plus rares que les Navitimer 806(sur 12 heures). Donc, quand je suis tombé sur ce modèle plaqué or « neuf de stock » de 1967, j’ai franchi le pas !


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'540 FrS…en 1967 !’

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je dois avouer que cette montre est la plus difficile à photographier de ma collection. Le verre plexi bombé, le cadran d’un noir profond et ses marquages dorés n’offrent pas les conditions idéales en terme de reflets et de contraste, ce qui a donné certaines crises de découragement !

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‘pas de reflets !’


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‘Et là, tu les vois les marquages ?’


Cette Cosmonaute (réf.809) est la première incarnation d’une lignée de cinq chronographes à affichage sur 24 heures chez Breitling. Son apparition fut soulignée par un voyage dans l’espace au poignet de Scott Carpenter le 24 mai 1962.


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Dotée d’un boîtier de 42 mm de diamètre avec un verre très large sur un cadran bien ouvert, cette montre ne fera pas d’adeptes parmi les amateurs de cadrans épurés.
Entre les cornes à 6 heures, on trouve l’indication (microscopique) « PLAQUE G 20 » plus un poinçon, indications d’un placage d’une épaisseur de 20 microns.

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Le cadran laisse voir, de l’extérieur vers l’intérieur, la règle à calcul, l’échelle de conversion des heures en minutes (ou de calcul de moyenne horaire), le chemin des minutes et secondes avec les cinq subdivisions par seconde et les heures et index gradués jusqu’à 24 heures.
Au centre, les deux avions stylisés, symbole des Navitimer « historiques », la marque « BREITLING » située à Genève à l’époque et le nom du modèle « COSMONAUTE » sont imprimés d’une belle couleur dorée qui s’accorde à la teinte du tritium (plutôt jaune que vert ou blanc) et aux trois aiguilles montées sur l’axe central.

Le « 10 » de la règle à calcul est encadré de rouge. Autour de la même période, certaines Navitimer n’ont pas de rouge du tout, et d’autres seront dotées de triangles rouges (comme ceux du 36 et des repères de conversion des miles en kilomètres) pour le même « 10 », ce qui rend la datation des pièces de cette période assez aléatoire sans avoir vu le numéro de série.


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Les trois zones du chronographe (à minutes sautantes) sont en légère dépression, leur centre est soleillé et les aiguilles brillantes paraissent métallisées ou noires (comme le cadran) en fonction de l’angle d’observation ou selon l’éclairage.

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De profil, on découvre une montre d’apparence fine malgré ses presque 13 mm d’épaisseur. Les cornes s’inclinent un peu vers le poignet, offrant ainsi un porter très confortable favorisé par la très grande légèreté de la 809.
La couronne avec son joli « B » en relief et les poussoirs cylindriques sont sur le même plan puisqu’il s’agit d’un calibre à chronographe intégré.

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Le Vénus 178 qui a équipé la quasi totalité des 806 et 809 est un mouvement manuel de 14’’’ (soit 31,3 mm), 17 rubis, cadencé à 18000 alt/h (la fréquence qui produit le plus joli son -et rythme- à mon oreille). Sa réserve de marche est de 38 heures.
Le fonctionnement du chronographe à trois compteurs est commandé par l’intermédiaire d’une roue à colonne mais le déclenchement et la remise à zéro sont plutôt raides !

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Le grand balancier est gage d’une bonne stabilité de marche de la montre.
Le fond, à l’intérieur bouchonné, est en acier inoxydable comme pour les modèles tout acier.

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La face externe du fond se décompose en une zone polie périphérique qui ‘descend’ vers les flancs du boîtier et un cercle central brossé perpendiculairement aux marquages « STAINLESS STEEL BACK », « B », «BREITLING », le type « 809 », et le numéro de série datant cet exemplaire de 1967.

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La mention “stainless steel back” fait référence expressément à un modèle plaque or car un modèle acier sera marqué “stainless steel” et un modèle en or aura un fond également en or 18K.


Bien que les montres « 24 heures » aient la réputation d’être difficiles à lire, et particulièrement la Cosmonaute du fait de son cadran doté de la règle à calcul et du chronographe (les détracteurs parleront de cadran chargé !), il suffit d’un jour ou deux de port continu pour éprouver un certain confort à la lecture de l’heure sur ce type de cadran, sauf si l’on est astronaute ! En fait, pour s’habituer vite, il suffit de lire le nombre ou l’index en face de l’aiguille des heures tout simplement !

De plus, il y a un certain plaisir pervers à posséder une montre sur laquelle les gens normaux ne pourront pas lire l’heure !


Amitiés,
domi38


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