Pourquoi un Navitimer ? [IMG]


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écrit par Guy le 07 février 2006 08:35:22:


J’ai craqué pour un chrono Navitimer tout simplement parce que son look me plaît depuis fort longtemps.

Ce boîtier, un peu chargé avec ses multiples graduations et sa règle à calcul, m’a toujours fasciné.

C’est vrai que, quand j’étais gamin, mon père m’avait initié à l’utilisation de sa règle à calcul.

Il va falloir que je m’y remette…

De plus, comme la Speedmaster, c’est un chrono qui a une sacrée histoire puisque la première version fut lancée en 1952 !

Ne serait-ce d’ailleurs pas le plus vieux chrono encore en production ?

Oui, bon, il a bien changé par rapport à ses débuts, mais peut-être pas uniquement en mal.



Alors pourquoi avoir attendu jusqu’à maintenant, me direz-vous ?

D’abord à cause du prix, mais les nombreuses critiques, que je ne vais pas énumérer concernant la marque, qu’on lisait, lit toujours sur ce et d’autres forums m’ont aussi fait hésiter.

De plus, et sans vouloir relancer la polémique, ayant une préférence pour le positionnement en 3/6/9 des compteurs, la sortie de cette version avec le 7753 a relancé mon intérêt.

J’ai actuellement dans ma petite collection des chronos aux mouvements dits nobles ( Zenith El Primero sous plusieurs formes, Glashütte Original, Heuer avec Valjoux 230, Universal Genève, Lemania chez Breguet ou Omega) et moins nobles (autres Valjoux , Landeron et j’en oublie).

Bizarrement je n’en possédais aucun avec le «modeste tracteur» 7750, c’est pourquoi j’ai franchi le pas.




Breitling, on le sait, n’est effectivement pas une manufacture, mais a ouvert début 2002 la «Chronométrie» à La Chaux-de-Fonds.

Et depuis, l’assemblage des mouvement et des montres se fait en respectant des normes de qualité dignes d’une manufacture.

Tout se passe dans des locaux ultra modernes avec contrôle permanent du taux d’humidité dans l’ai. Ces locaux sont, par ailleurs, en légère surpression pour empêcher la poussière d’entrer lors de l’ouverture des portes.

Les mouvements, par exemple le Valjoux 7750 ou autres, arrivent en pièces détachées, qui sont soumises à des contrôles très stricts : on remesure les platines, on contrôle les axes, les ressorts moteur et ce à l’aide, entre autres, d’appareils de contrôle Witschi sophistiqués.
Tout ce qui ne correspond pas aux normes Breitling est renvoyé.

Les 140 pièces constituant un 7750 vont, si elles sont aptes, rejoindre l’atelier «Calibre 13» pour être assemblées, graissées, là encore de façon très minutieuse avec l’aide de caméras vidéo à grossissement 100x.

Puis 18 «chronométriers» vont préparer les mouvements à passer avec succès toutes les épreuves du COSC.

Lorsque les mouvements reviennent de certification, ils sont emboîtés chez Werthanor. Cette entreprise spécialisée de 200 personnes, qui fabrique les boîtiers, a été fondée en 1989 et se trouve non loin de la Chronométrie. C’est ici qu’est réalisée tout le travail de finition.

Les têtes de montres partent ensuite chez Breitling à Granges (Grenchen) où elles subissent les ultimes contrôles. On y grave au laser le numéro de certification sur le fond, on monte les bracelets et fait passer les derniers tests.

Avec ces contrôles intensifs, Breitling essaye d’atteindre une qualité zéro défaut.

Donc oui, un chrono Navitimer est cher, mais la qualité est au rendez-vous.

Mais cet avis n’engage que moi !




Guy





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