Emerveillé !!!

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écrit par Emile le 16 janvier 2007 00:44:36:

en réponse à: ******* PHOTOS : une montre de poête, la 117 écrit par Deniz le 15 janvier 2007 23:17:35:

Uppercuté, soufflé, équarquillé, charmé, ...

Je savais que ce serait ce soir et n'avais vu aucune image auparavant.

Ces photos ouvrent une nouvelle dimension de la montre, celle de la poésie et de la tendresse. Je ne sais pas comment Deniz a fait mais ce soir, elle parle...

Voici quelques informations sur l'histoire de la montre.

Elle est née dans ma tête en 2004. Une première version est sortie début 2006 mais avec deux défauts: un cadran brillant au lieu de mat et des aiguilles plates auxquelle on a voulu donner le relief par polissage... un échec.

Il a fallu reprendre le cadran et refaire des aiguilles. Ce sont les aiguilles qui ont été délicates. Elles sont usinées dans un plaque épaisse de 2mm par dessous puis retournées pour finir les lames et le chanfrein (je préfère parler ici d'un chanfrein que d'un anglage, ce dernier terme évoquant plutôt un travail sur la platine et les ponts).

Polir or not polir ? Non, l'usinage brut donne une dimension particulière à ces aiguilles qui ne le sont pas moins... Grises ou bleues ? Bleues, pour la lecture et par choix d'harmonie avec les chiffres romains (mais ce choix est parfaitement discutable).

Les chiffres romains ? C'est courant mais pourquoi les mélanger avec des chiffres arabes ? Et si on essayait de préserver la numérotation romaine sur l'ensemble du cadran ! L'idée n'est pas de moi mais je l'ai adoptée. Bon, comment on écrit un zéro en romain pour la fin de la réserve de marche ? Enfer, la notion même du chiffre zéro n'existe pas en romain !!! Alors, la réserve s'achèvera à l'extrémité d'un triangle en serpentine, forme reprise pour les autres marquages.

Serpentine ! le guillochage en rosace, développée en serpentine, est le même que celui de la Peter Pan. C'est une forme que Christophe a trouvé sur plusieurs montres de poche Golay-Leresche et a adopté pour sa propre montre. J'ai repris l'idée mais en centrant le guillochage sur le petit compteur des secondes.

Il y aurait beaucoup à dire sur ce que représente cette montre... sur sa valeur affective, beaucoup de choses que je suis incapable d'exprimer ce soir.

Pour revenir à Deniz...

Il y aussi beaucoup à dire sur la poésie du photographe, sur sa compréhension profonde de la montre et sa capacité à restituer son âme. Les photos paraissent évidentes et leur simplicité est en fait un aboutissement remarquable.

Cette page est une véritable merveille de photographie horlogère (ok, je ne pense pas être tout à fait impartial ce soir...).

MERCI Deniz

Amicalement,

Emile


>retrouvez ce XII et succombez au grand charme de cette montre :
>


>
>

>Je laisse la plume à Emile.
>Deniz.


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