Merci de me tendre cette perche...
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écrit par Bruno, l'accro du tic tac le 25 janvier 2005 22:37:51:
en réponse à: Re: Sur les traces de la NASA...il manque un terme écrit par Python le 25 janvier 2005 21:01:17:
Salut Python,
tu as raison, pour être exhaustif, il faudrait faire un bilan thermique complet de la montre afin de connaître sa température exacte au bout d'un temps t.
Le bilan serait Ptot = PConduction + PRayonnement + PConvection.Mon calcul était réalisé pour une montre en suspension dans le vide spatial, à l'ombre.
Ce qui impliquait que
1) PConvection = 0
2) PConduction = 0
3) PRayonnement uniquement de la montre vers l'espace.Dans ces conditions, plus extrêmes que lorsque la montre est portée par un astronaute, elle survit 1 h 27 min... ou du moins, il faut au moins 1 h 27 min. pour atteindre les conditions limites du test qu'a effectué la NASA.
Ensuite, tous les phénomènes décrits par l'assemblée viennent apporter de l'énergie à cette pauvre Speedmaster, en maitenant donc la température dans des valeurs plus élevées que celle citées dans mon message original.
Si par dessus on ajoute des périodes d'ensoleillement... alors là, c'est bizance !Rien que le fait que la montre soit posée contre la combinaison, prenant comme principe que la combinaison ne fait que lui renvoyer les rayonnements que lui a envoyé la montre, on atteint les -18°C au bout de 2h24 minutes.
Si l'on expose la montre 1 seconde au Soleil, on lui recharge la batterie de 0,64 J... ce qui fait 4,7 secondes de gagnées (à -18°c)
Si l'on considère, à raison, que la combinaison dans laquelle vit un homme qui dégage 60W en dégage au moins autant (plus en réalité car il y a des tas de circuits électroniques qui chauffent là dedans)... on gagne encore du temps...
Ce que je note donc, et là était tout l'objet de mon message, c'est que maintenant, personne ne doute plus du fait qu'on puisse mettre une Speedmaster dans le vide spatial sans que celle-ci se transforme en glaçon immédiatement.
Et de ça, je suis content.Amitiés,
Bruno
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