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Histoire vraie : Mirââââcle (ou le coup du lavabo).


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écrit par Cyril G. le 04 février 2005 18:36:33:

Je possède deux Tudor, une Prince Date Submariner et une Prince Date Chronographe. J'ai toujours été satisfait de la relative justesse dont fait preuve mon chronographe pour me donner l'heure (la justesse est ce que - par abus de langage - l'on nomme ici précision). Je me suis, comme beaucoup déja, amusé à mesurer l'écart journalier avec l'heure donnée par l'horloge parlante et si je prend une dizaine de seconde par jour et bien c'est le bout du monde. Ma submariner elle, c'est autre chose. Un jour que je venais de la nettoyer, elle m'échappe en l'essuyant et là, une belle chute sur le pèse-personne de la salle de bain. Bilan de la journée, une montre au mouvement secoué (sans parler du méplat sur la boîte) et une avance journalière galopante d'une vingtaine de seconde à la trentaine. Je décide après rectification du méplat à la "faite-le-vous-même" de continuer à la porter et peu de temps après au boulot, une blague stupide dont j'étais l'auteur me coûte tout simplement le fermoir de mon bracelet (la loi des séries). Je me décide à la faire réviser, et là, joli boulot du SAV Rolex, la montre me revient comme neuve avec un écart de marche de l'ordre de six, sept secondes par jour. La routine reprend, rayures (les mains dans les armoires électriques), chocs (contre les rétroviseurs dans la rue), le mouvement de nouveau (un peu) secoué et un écart journalier qui passe à une quinzaine de seconde par jour. Ne manquait plus qu'une chute pour réaliser un nouveau grand chelem... [Ainsi ce Lundi...] "Un jour que je venais de la nettoyer, elle m'échappe en l'essuyant et là", elle file droit sur l'émail du lavabo. Et ben pas une marque, rien! Je la règle en appelant l'horloge parlante... Mardi, RER C, station Javel, l'affichage marque 17H24, ma montre 17H22, je téléphone de nouveau à l'horloge parlante et là, ma montre n'avance que de deux secondes, j'suis scié. Mercredi, Gare de l'Est, j'attend mon métro, je regarde l'affichage sur le quai de la ligne numéro 4, je viens de voirl'heure changer, il est 07H29 pile, ma montre avancerait encore d'une seconde et des brouettes. Jeudi, ben rien, j'vais pas faire une fixation non plus, elle est à l'heure, elle est à l'heure... Vendredi (ce jour donc), ben si, j'fais une fixation, j'appelle l'horloge parlante, "Vendredi 4 Février 2005... Au quatrième top... Il sera... 17H38 minutes!" Et ben ouais, c'était ça, à une ou deux queues de seconde près (la queue de seconde étant de l'odre du vingtième de seconde)... Par Saint Midas, le Saint Patron des échappements (coaxiaux ou libres, c'est sans importance), ma Tudor me révèle des qualités COSCiènnes. Et tout ce pataquès pour un coup de lavabo... Que je vais m'empresser de mettre en vente sous peu sur le coin des affaires pour la modique somme de 3990 € (le prix de la Sea Dweller dont je rêve).


"A vendre lavabo COSC, Véritable relique de Saint-Midas, servi une fois, visible sur Meaux (proche Cathédrale) en soirée et sur rendez-vous".

Faut bien rire, c'est vrai, mais ma montre a vraiment pris un coup de lavabo (à moins que ce ne fut l'inverse) et depuis elle me donne une heure qu'il me faut admettre comme juste!

Amitiés, Cyril G.


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