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Revue JLC compressor memovox

[ chronomania.net - Les archives de l'ancien forum ]

écrit par Thomas le 16 mai 2005 23:55:05:

Ma « Jaeger lecoultre mastrer compressor memovox » à moi :


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Je voulais depuis longtemps une montre réveil.Je trouvais cette complication vraiment rigolote et pratique car c’est la seule dont je pourrais me servir tous les jours.
Trouvant la master memovox trop classique pour mon mode de vie et les Vulcains n’étant pas à mon goût j’attendais de trouver mon bonheur.
Quand j’ai vu pour la première fois cette montre je me suis di que JLC s’était fourvoyé et avait quitté leur secteur pour empiéter sur un domaine qui n’était pas le leur, celui de la montre sport.
Leur aventure vers le côté sport de la force avait commencé avec la Reverso gran’sport, énième déclinaison d’un modèle mythique.
Avec la gamme compressor ils allaient enfoncer le clou et sortir 5 modèles de la même inspiration.Toutes ces montres ont été dessiné par Magali Métrailler
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célèbre dans le monde de l’horlogerie pour…son talent.
Avec le temps plus je voyais cette montre plus son dessin me plaisait, surtout avec sa couronne à 11 heure qui équilibre les 2 autres à 14 et 16 h.
Seul problème, son prix, à 5990€ le morceau, elle m’était inaccessible.Grâce à la mondialisation ;-) et surtout à Zeetan elle fût chez moi en 15 jours.

Voici la revue d’une montre qui ne me quitte presque plus.

La boîte

En acier, elle est généreuse, 42mm.
Sa finition est un poli miroir brillant mais qui ne clinque pas.Ceci est peut-être dû au fait que la lunette graduée soit interne au boîtier offrant ainsi moins de surface à la vue.

Les cornes sont massives et très courbes sous la montre, ce qui l’empêche de tourner sur le poignet.

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L’entre corne fait 21 mm, une vrai galère pour les bracelets mais nous y reviendrons plus tard.
Sur le dos du boîtier on trouve la littérature qui va bien :
-La marque
-Le modèle
-N° de série
-L’étanchéité
Reste bien sur le sceau master control 1000 hours en or 18k certifiant le bon fonctionnement de la montre après une batterie de test passé à la manufacture.

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Les couronnes sont aux nombres de trois.
Toutes sont frappées du logo JLC.Elles sont saillantes et finement crantées ce qui permet une préhension aisée.
Celle qui est à 16h sert à remonter la montre ainsi au réglage de l’heure et de la date.
Comme sur toutes les montres le premier cran sert à remonter le barilier, le deuxième joue sur l’heure et donc sur la date.
Petit défaut : pas de date rapide sur ce modèle.Mes dernières montres étant des Rolex j’ai un peu de mal quand il faut régler la montre après quelle ce soit arrêtée.
Celle située à 14h sert à la sélection de l’heure de réveil ainsi qu’a remonter celui ci.
La dernière à 11h permet de faire tourner la lunette intérieure dans les deux sens.
Ceci justement amène une des deux critiques que j’ai à faire sur cette montre : la lunette n’est pas unidirectionnelle et n’est pas « cranter ». C’est à dire qu’elle tourne librement sans système qui la maintienne dans une position voulue, ce qui pour une montre de plongée me semble un peu dangereux.
Cela dit il faut bien reconnaître que je vois mal un plongeur partir en mer avec mais étant sa « vocation » je ne vois pas pourquoi elle se passe de ce dispositif.
Dernier petit hic lorsqu’elle est en position neutre (le triangle de la lunette à 12 heure) le sigle JL n’est pas droit.Ce n’est qu’un détail mais c’est à cela qu’on fait la différence, d’autant plus que « Younger et Bresson » y arrive alors pourquoi pas JLC.

Les clés de compression

L’étanchéité de la montre est garantie par un système développé et brevetée par JLC : Les clés de compression.
Un simple demi-tour sur elle même permet de surcomprimer l’un des 4 joints de la couronne et d’assurer ainsi l’étanchéité de la montre jusqu'à 100 m.

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Les clés, en position d’ouverture (signalé par deux flèches rouges) permettent de faire les réglages de l’heure et du réveil.Lorsqu’elles sont fermées (flèches blanches) la montre est étanche.
Personnellement je porte la montre clés ouvertes car je trouve le blanc un peu fade.Je ne pense pas que cela lui soit préjudiciable étant donné je ne compte même pas lui faire voir la pluie.

Le cadran

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Il fait 35mm de diamètre, son fonds est noir et se compose de la lunette de plongée et du cadran lui-même.

La lunette de plongée :

Elle fait 4mm de large et porte le marquage des minutes nécessaires au décompte du temps de plongée.`
Ce décompte ce fait par un point blanc indiquant chaque minute, ces points sont rouges pour les 15 premières minutes.
Chaque groupe de 5 min est représenté par un trait blanc et toutes les 15 min sont repérées par l’inscription 15, 30, 45.
Le points 0 est représenté par le conventionnel triangle blanc.

Le cadran :

Il fait donc 34 mm de diamètre.
Des index triangulaires au bout tronqué (un rappel de la forme des aiguilles) indiquent les heures.Les chiffres 12, 6, 9 équilibrent le cadran en lui donnant un air sport, sans doute grâce à sa police moderne.
Tout ce petit monde est peint au luminova ce qui rend la lecture de l’heure possible la nuit bien que l’on ne soit pas au niveau de ma SD ou des Seiko maître en la matière.
Le cadran est ajouré en deux endroits, à trois heures pour le quantième et de 7h30 à 12h30 pour le choix de l’heure de réveil.
Celle ci se choisi en mettant l’heure indiquée sur le disque en face d’un repère, une flèche rouge, inscrit sur le cadran.On peut régler l’heure de réveil au quart d’heure prêt.
Il faut reconnaître que c’est assez précis, j’avais peur que le réveil se déclenche 10 min avant l’heure choisie mais pas du tout.Un bon point pour le cal 918.
Par contre voici un gros défaut.Dés que l’heure de sonner arrive et si le réveil n’est pas en action le marteau se libère et frappe le timbre à chaque coup de poignet.
En soi ce n’est pas très grave, mais cela donne une impression de fragilité du mécanisme.
Quid du dispositif si je donne un coup de poignet plus franc que les autres à ce moment là ?
Pendant que nous sommes dans les défauts du cal 918, il faut signaler une date qui n’est pas rapide, c’est dommage pour une montre de ce prix.J’ai eu la même déception avec l’Aquanaut.
Il est quand même étrange que des grandes maisons comme JLC ou Patek ne mettent pas cette « complication » sur chacun de leurs modèles.
Faut il croire que c’est plus compliqué qu’il n’y paraît ou que tout simplement il ne veulent pas changer leur plateforme de production pour ça ?
Enfin dans la seule partie inoccupée du cadran, le quart inférieur droit on trouve l’inscription :
JL
Jaeger Lecoultre
memovox

De manière générale, je trouve ce cadran très beau, il est simple de prime abord et sophistiqué après un examen plus approfondi.

Les aiguilles

Elles sont au nombre de trois ; heures, minutes, secondes.
Les aiguilles des heures et des minutes sont de formes glaives avec le bout carré.Ce qui donne, ama, un aspect dynamique que j’aime beaucoup.
Leur centre est empli de luminova.
L’aiguille des secondes est très fine, elle se termine par une flèche rouge (identique à celle de l’heure de réveil) elle aussi empli de luminova.Son contrepoids est étonnamment massif pour une aiguille si fine

La glace

Glace saphir, dureté 9 sur l’échelle de Moss.
Elle n’est pas traitée anti-reflet, ni à l’extérieur ni à l’intérieur.
Très légèrement bombée elle épouse parfaitement la forme de la boîte et participe ainsi à l’élégance générale de la montre.


Le bracelet`

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Je l’ai acheté avec un bracelet en veaux beige clair.
C’est un bracelet très sport avec une double surpiqûre, rembourrage triple épaisseur et aux anses courbes.
La couleur d’origine ne me plaisait pas.J’ai donc fait faire un bracelet sur mesure chez ABP, en gardant les caractéristiques de celui d’origine.
Seul hic l’entre-corne mesure 21 mm, le sur mesure était donc obligatoire.
Je me suis lâché sur la matière, j’ai choisi un python tabac.
Je ne suis pas sur que ce soit le bon choix mais j’aime beaucoup les différentes teintes qu’offre le python.

La boucle

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Il s’agit de la boucle déployante classique de chez JLC.
En acier, simple, jolie et efficace.
Jaeger Lecoultre est gravé à l’intérieur de la boucle et les initiales JL sur le fermoir.
Cette boucle me blessait dans sa position initiale,fermoir vers l’intérieur, je l’ai donc inversé et depuis plus de problème.


La boîte

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La montre est livrée dans un écrin en simili cuir bleu.
La surboîte est en carton fort bleu également.Petit détail rigolo la sur boite à un pan coupé ce qui permet de laisser l’écrin dedans tout en pouvant l’ouvrir.
Les papiers sont composés d’un mode d’emploi en plusieurs langues et d’une carte de garantie.
De ce coté rien à dire c’est mieux que Rolex mais moins bien que Zenith.
Il est dommage que peu de marque soigne leur client avec une belle boîte.


Conclusion

JLC est fidèle à son image, voici une montre très bien finie, rien n’est à redire du bracelet aux couronnes.
Quelques détails manquent mais on ne peut pas tout avoir.Cela dit en dehors des détails techniques (pas de date rapide, lunette libre…), seule la position de la couronne de la lunette me gêne car cela montre un laissez aller à la finition.
Voilà c’était ma première revue et j’espère que vous avez pris autant de plaisir à la lire que moi à la faire.

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Cordialement

Thomas


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