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Re: HS: Immobilier


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écrit par hector dit tototte le 03 juillet 2005 00:10:06:

en réponse à: Re: HS: Immobilier écrit par Vapaanga le 02 juillet 2005 12:38:42:

>La bulle immobilière est mondiale et les baisses ne sont jamais locales mais entrent dans le cadre de systèmes macro économiques.

1 - Pas nécessairement. Les bulles (immobilières ou autres) peuvent être circonscrites dans l’espace

>Après l'éclatement du marcher boursier en 2000, la pierre a été une valeur refuge pour les investisseurs et même les particuliers qui pensaient y voir un investissement pour l'avenir. Les gouvernements y ont également vu un intérêt dans la mesure où la croissance ne va pas très fort.

2 - Raisonnement spécieux. Si les gens ont perdu en Bourse suite à l’éclatement de la bulles des valeurs technologiques, où ont-ils pu trouver l’argent pour susciter une bulle immobilière ?

>Une bulle, c'est quand les prix ont atteint un tel sommet d'inadéquation avec la réalité du marché qu'il baisse très rapidement pour retrouver une valeur plus en rapport avec la valeur réelle du bien.

3 - Ce n’est pas l’inadéquation entre le prix en lui-même et la réalité qui crée la bulle, ce sont les raisons et causes visibles ou souterraines qui amènent l’inadéquation des prix et la réalité. Ce n’est qu’au moment du conflit pratique avec correction brutale et accélérée des prix qu’on sait effectivement que c’était une bulle.

>Or, l'augmentation des prix s'est faite de façon disproprtionnée depuis 5 ans. + 100 % pour les prix de vente depuis 1997.

4 - Le prix de l’énergie (essence, gaz), des montres ou de la baguette (en pourcentage) a tout aussi bien augmenté par rapports aux revenus. Qui parle ici de bulle ?

>Les critères qui permettent de constater l'éclatement d'une bulle, comme en 91, c'est le recul du volume des ventes, l'allongement de la durée de vente, l'atteinte d'une acmée qui à mon avis a été dépassée. Les processus étant lents, l'observation se fait sur des mois et des années. Mais tous les critères sont là.

5 - Comparaison n’est pas raison. 91 : guerre en Irak, taux d’intérêt élevés, marché immobilier porté par les promoteurs (rappelez-vous ce célèbre promoteur du quartier de La Défense qui allait connaître des déboires de toutes sortes du fait de l’attentisme des clients et des engagements colossaux à rembourser), foi absolue en un système de retraite capable de couvrir contre les aléas de la vie (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui). Tous ces facteurs mis avec d’autres font que l’histoire (immobilière) ne bégaiera pas probablement de la manière que vous anticipez, cher Vapaanga, d’autant que pour le moment, on ne parle que d’inflexion de la hausse des prix immobiliers et non de l’effondrement de la valeurs des biens. Amitiés.





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